L'INFINI+UN








                         Auteure: Amy Harmon
                              Collection: R
                Genre: New Adult, Romance






Résumé

Superstar internationale, Bonnie Rae Shelby a tout pour elle : l'argent, la beauté, la gloire et... l'envie d'en finir avec la vie. 
Finn Clyde, lui, n'est rien et ne possède rien, à part son intelligence et son cynisme à toute épreuve. La seule chose qu'il demande : qu'on lui donne enfin sa chance.
Une main tendue et quelques coïncidences plus loin, et les voilà engagés dans un périple qui pourrait les transformer que les anéantir.
Une romance addictive ou il est question d'étoiles filantes, aussi bien de cages plus ou moins dorées et de destinées forgées envers et contre tout. 

                                                                    Avis 

   L’Inifini+Un. Pas si infiniment bon finalement. Je crois que depuis le début de l’année je n’ai jamais été autant déçu par un livre. Quelle ironie quand on pense qu’un autre livre du même auteur (Nos faces cachées)  est mon seul coup de foudre de l’année pour le moment. D’ailleurs je pense que c’est cela qui m’a fait mettre beaucoup trop d’espoir dans ce livre et m’a conduit sur les terres du lord Déception. J’attendais, en effet, beaucoup de ce roman et ce fut avec surprise que cette histoire me fit l’effet d’une claque et d’un seau d’eau glacé conjugués en pleine face. Je n’ai vraiment pas reconnu la plume de Amy Harmon qui m’avait fait frémir d’émotions dans Nos faces cachées. Ce nouveau roman est loin, loin d’être ce que j’attendais de l’histoire qu’il nous offre qui me faisait envie depuis sa sortie en VO. Au fil de ma lecture, j’ai été en permanence acculé par la consternation, la déception, l’irritation et même des fois l’envie d’abandonner ma lecture. L’ Infini+Un était une histoire plate, qui m’a été insensible, longue et lente (comme quoi le livre porte bien son nom) et parfois même trop lourd. Un roman dont j’attendais vraiment beaucoup mais qui, à la fin, m’a servi un en-cas plein de beaucoup de choses… surtout de la déception. 
   Ce fut avec la fervente certitude que j’allais adorer ce livre à l’esprit que je me plongeai dans ce nouveau roman de Amy Harmon. Mais, malheureusement pour moi, le destin en décida autrement. J’étais complètement à fonds dans les premières pages du livre qui étaient accrochant et intrigantes. Avec nos protagonistes, Bonnie et Clyde, qui sont juste attachants, je me suis dit que j’allais beaucoup aimer cette histoire. Mais plus le temps passait, plus les pages défilaient, plus l’espoir que j’avais par rapport à ce livre s’effritait peu à peu. Je me rendis vite compte que je ne ressentais pas grand-chose par rapport à cette histoire ni à l’aventure que vivaient Bonnie et Clyde. Parce que, franchement, j’avais l’impression de juste lire une aventure qu’accomplissaient nos protagonistes en sillonnant une pléthore de villes. Et plus je tournais les pages plus je réalisai que je ne ressentais pas grand-chose, à la limite rien du tout, par rapport à ce livre. Je faisais défiler les pages sans intérêt apparent, le cœur lourd de déception, avec un ennui profond et, à un certain moment, une envie soudaine d’en finir avec ma lecture une bonne fois pour toutes. 
   En outre, l’histoire de ce livre ne livrait pas suffisamment d’émotions pour nous toucher d’une quelconque manière. Je dirais même qu’elle n’en fournissait aucun parce que je n’ai vraiment pas été touché ou ému par ce roman. J’étais comme insensible à la plume de Amy Harmon, ce qui fut une amère surprise pour moi. Ce roman est peut-être un talon d’Achille de cette auteure parce qu’elle est loin d’être, pour moi, la magnifique histoire que presque tout le monde clamait être une. C’était pour moi une simple histoire qui inclut deux personnes, l’une voulant fuir la vie morne qu’on lui a longtemps dictée et l’autre à la recherche d’une certaine absolution mais sans plus. J’adore vraiment Amy Harmon mais pour être franc ce livre n’est qu’un maelstrom de longueurs, de platitude et, le plus insupportable, d’une multitude de théorèmes. Vous me direz que ce n’est qu’un détail mais sérieusement toute cette histoire de mathématiques avec Clyde m’a donné envie de sauter des pages et des pages. Au début cela ne me dérangeait pas tant que ça mais par la suite ça a commencé à beaucoup m’agacer et à la fin je n’en pouvais vraiment plus. Apparemment ça aidait Bonnie à dormir et je peux vous dire que moi aussi ça me donnait envie de piquer des sommes à un certain moment. Cela n’a fait qu’aiguiser la frustration que je ressentais déjà. 
   De tout le livre, je crois que ce sont nos deux personnages qui représentent le seul point positif de ce livre. Je me suis, en effet, beaucoup attaché à nos protagonistes. Bonnie et Clyde ont su, malgré leur tristement ennuyante histoire, beaucoup me plaire. Je les ai infiniment adorés ces deux-là ainsi que leur histoire à chacun. C’était terriblement facile de les avoir dans la peau dès qu’on est plongé dans le livre. J’ai adoré le fait que l’auteure nous fasse voir le passé de chacun d’eux. Même si leur histoire ne m’a pas particulièrement touché, elle m’a permis d’une quelconque manière de plus m’attacher à eux. Il faut au moins reconnaître cela chez Amy Harmon : elle a la magie de faire naître des personnages qui peuvent que nous faire succomber et elle a réussi cela avec Bonnie et Clyde mais surtout avec ce dernier. Je me suis très vite attaché à lui du fait de sa vulnérabilité, de sa façon de voir les choses et le monde (même si son obsession pour les maths m’a grave irrité). 
   Pour faire court, L’Infini+Un n’a pas su me procurer tout ce à quoi je m’attendais en débutant ce roman : des émotions fortes et une histoire qui saura m’émouvoir. Nos protagonistes, seul point positif de ce livre, ont un peu atténué ma déception mais elle est toujours là. Amy Harmon n’a vraiment pas réussi son coup avec son nouveau roman. Un roman qui présageait une histoire inoubliable mais qui laisse en moi une déception indélébile. 
                                                                                                                                                                   1/5




BOYS DON'T CRY









                Auteure: Malorie Blackman
                  Editions: Milan/Macadam
               Genre: Drame, Young Adult






Résumé

Dante attend les résultats de ses examens. Le courrier qui lui ouvrira les portes de l'université. De sa future vie. Celle dont il a toujours rêvé. Mais quand on sonne enfin à la porte, ce n'est pas le facteur, c'est Mélanie. Son ex-copine, dont il n'a plus entendu parler depuis des mois. Avec un bébé. Le sien. Le leur. Etre père à 17 ans ? Il y a de quoi pleurer. Mais les garçons ne pleurent jamais...

                                                                       Avis

   Boys don’t cry. Mais pourquoi ce livre m’a émotionnellement abattu et terrassé à coups de hache jusqu’à m’arracher des larmes ? Je ressors, en effet, de ce livre complètement bouleversé, ému et émotionnellement instable. Il est des histoires qui, lorsque vous les lisez, vous donnent l’impression qu’on vous inocule toute sorte de sentiments, d’émotions d’un coup : joie, félicité, tristesse, mélancolie. Et tout cela se mue en un flux qui circule en vous et vous achève petit à petit, au fur et à mesure que vous avancez dans votre lecture. C’est exactement le même effet que j’ai eu en découvrant Boys don’t cry, une histoire poignante, saisissante, émouvante et bouleversante. Cela fait un bon bout de temps qu’un livre ne m’a autant touché, qu’une histoire ne m’a fait autant frémir d’émotions, que des personnages ne m’ont pas autant fait ressentir leurs sentiments- peurs, espoirs, bonheur, tristesse. La plume de Blackman est une flèche pointée droit sur notre cœur et nous fait succomber à toute cette avalanche de sentiments que représentent chaque chapitre, chaque paragraphe de cette histoire aussi poignante que magnifique. 
   Lorsque j’ai commencé le livre, je ne m’attendais pas vraiment à grand-chose même si j’avais entendu beaucoup de bien sur ce livre. D’ailleurs ce fut sur un coup de tête que je décidai de le lire. Mais j’ai appris que ce sont les histoires dont nous n’espérions pas grand-chose qui ont le pouvoir de nous affecter le plus. Boys don ’t cry n’en fait pas l’exception, alors là pas du tout. Rien que le début du livre nous plonge dans une marmite bouillonnante d’émotions. Je crois que c’est à partir du cinquième chapitre que j’ai su que je n’allais pas sortir indemne de ce livre. Dante, loin d’être préparé, se retrouve soudainement avec un enfant- son enfant- dont il n’a jamais connu l’existence et n’a pas voulu. C’est là que commence une histoire entre un père et sa fille qui m’a craquelé mon cœur d’artichaut. 
   J’arrivais à ressentir la peur, la perdition, la déception mais aussi la colère de Dante face à cette petite personne qui vient de tout bouleverser dans sa vie qu’il avait minutieusement projetée. La peur de ne pas pouvoir s’occuper de son propre enfant, la déception parce qu’il a dû abandonner tous ses projets pour ce dernier et la colère parce qu’il n’a pas demandé tout ça. A presque chaque paragraphe, chaque chapitre, je ne pouvais m’empêcher d’avoir un pincement au cœur à chaque confession de Dante. Malorie Blackman, à travers sa plume, nous faisait parvenir chaque ressentiment de notre protagoniste et c’était comme un étau qui nous enserrait le cœur. C’était juste effarant la façon dont chaque fin de chapitre nous donnait l’impression que c’était une partie de notre cœur qui y était resté. Il fut un moment où je me dis « Si ce n’est que le début, on va ramasser les débris de mon cœur à la cuillère. » seulement parce que j’étais déjà abattu par tous les tourments de Dante, ses moments de faiblesse et de vulnérabilité. C’en était juste insupportable pour ma santé émotionnelle qui s’effritait petit à petit. 
   Cependant, ce n’est que vers le milieu du livre que l’histoire devint plus poignante, plus bouleversante et plus émouvante. Alors là c’était le début de la phase « Avoir les larmes aux yeux à chaque chapitre. » J’ai été profondément touché par la relation entre le père de Dante, Adam et la petite Emma qui venait d’entrer dans leur vie. J’avais incessamment un sourire collé au visage à chaque fois que ces derniers interagissaient mais aussi l’impression que l’on nimbait mon cœur de toute la liqueur de félicité du monde. C’était les moments les plus magiques et touchants du livre. J’étais totalement en extase face à ces scènes aussi belles qu’émouvantes. C’est avec ce genre d’histoire que je me demande souvent comment les livres peuvent autant nous bouleverser. Cependant ce qui m’a le plus marqué, c’est l’évolution de la relation entre Dante et sa fille, Emma. Lui qui ne pensait qu’à se débarrasser d’elle va peu à peu apprendre que « cette chose » comme il aimait l’appeler est sa nouvelle rédemption. Dante, en effet, va, au fil des pages, voir sa fille comme les nouvelles bases de sa vie qui s’était effondrée, une nouvelle lumière d’espoir dans les ténèbres de déception dans laquelle il vivait. La scène où il accepte enfin le rôle de père pour sa fille est la première qui m’a fait rire et pleurer en même temps (je vous l’ai dit, j’ai un cœur d’artichaut et suis très émotif). Et à partir de là, ce fut une suite de scènes à vous faire voler le cœur en éclats. Franchement, j’étais si touché et ému que je me suis dit soudainement « Dès que je finis ce livre, je vais entamer les procédures d’une adoption. » La relation entre Dante et Emma nous fait voir les différents combats d’un être en tant que parent mais aussi les joies d’en être un.
   En outre, bien que ce livre soit centré sur Dante principalement, l’histoire de son frère, Adam, ne m’a pas laissé indifférent. Les derniers chapitres, qui étaient plus concentrés sur lui, m’ont donné le coup de grâce. Son histoire m’a fait l’effet d’un coup de poing en plein ventre et d’une claque en pleine figure. J’étais complètement dévasté en lisant ces ultimes chapitres le concernant. C’était tellement engorgé d’émotions que c’était quasiment impossible pour moi de ne pas avoir les larmes aux yeux. J’avais la nette impression que Malorie Blackman nous balançait ces dernières pages pour nous achever complètement et elle a réussi son coup, avec moi en tout cas. Et le pire c’est que je me suis reconnu en la personne d’Adam, ce qui n’arrangeait pas du tout mon cas. Adam qui vit dans la constante absence de l’amour d’une mère, qui cherche à être aimé sans avoir honte de l’être, qui voit le monde comme personne d’autre ne le perçoit. C’est sans aucun doute le personnage qui m’a le plus touché dans le livre. Et lire tout ce par quoi il est passé m’a complètement dévasté et démoli intérieurement. J’en garde toujours des séquelles même après avoir fini cette histoire. 
   Boys don’t cry fait, sans aucun doute, partie des lectures qui m’ont le plus marqué durant cette année. Ce livre m’a marqué au fer rouge de par son histoire mais aussi de ses personnages. A lire absolument pour ceux qui, comme moi, vivaient dans une grotte. 
                                                                                                                                                        4.5/5
   




                                                                    

TIME RIDERS, TOME 2: LE JOUR DU PRÉDATEUR









                    Auteur: Alex Scarrow
                Editions: Nathan Jeunesse
     Genre: Science Fiction, Young Adult





Résumé

Ne jouez pas avec le temps...
Liam aurait dû mourir en mer en 1912. Maddy aurait dû mourir d'un accident d'avion en 2010. Sal aurait dû mourir dans un incendie en 2026. Mais une mystérieuse agence les a sauvés pour les recruter. Désormais, ils sont des Time Riders. Leur mission : empêcher que les voyages dans le temps ne modifient le passé... et ne détruisent notre monde. 
Suite à une erreur de Maddy, Liam se retrouve bloqué 65 millions d'années en arrière, à l'époque des dinosaures, en plein coeur de leur terrain de chasse...


                                                                            Avis

   C’était avec hargne que je m’étais juré de ne plus poser ne serait-ce qu’un œil sur cette saga après la cuisante déception que j’ai eue avec le premier tome. Je sais, j’ai eu une pensée assez idiote, je l’avoue, mais heureusement que je n’ai pas tenu ma promesse (ce qui arrive un peu trop souvent). Je me suis, en effet, sur un vrai coup de tête, lancé dans le second tome de Time Riders pour renouveler l’expérience en espérant que celle-ci serait meilleure. Et surprise ! Je ressors de ce second opus complètement époustouflé. Cette suite m’a complètement pris dans un étau d’adoration. C’était juste effarant la façon dont ce tome m’a autant fait accrocher que le premier qui me donnait juste envie de prendre une couette et de piquer un somme. J’ai, en effet, autant adoré ce second tome que j’ai détesté le premier, ce qui n’est pas rien. Une fois que j’ai entamé Le Jour du Prédateur, je n’ai aucunement voulu lâché ma lecture pour une quelconque raison (évidemment il y a ce traître de sommeil qui me met toujours les bâtons dans les roues). Entre une action omniprésente qui nous scotche au livre, un suspens qui vous tient en haleine, des surprises et retournements de situation qui vous décoiffent, ce second tome a été haletant, accrochant et saisissant.
     La première pensée qui m’a traversé l’esprit en commençant le livre fut « Oh ! Santi, tu vas encore t’embarquer dans une aventure de pure torture.»  Il est des moments où le côté obscur de mon cerveau émet des paroles de « sagesse ». Heureusement pour moi qu’il se trouve dans le tort plus de fois qu’il ne le voudrait, comme dans ce cas précis. Parce qu’Alex Scarrow a fait de ce tome autre chose qu’un tortionnaire. Au contraire, ce livre était une douce caresse qui m’a bordé du début à la fin. Il était si accrochant que je regrettai chaque minute où j’ai dû reposer le livre. Ce second tome était le genre de lecture où tu te poses tout le temps la question « Mon Dieu, qu’est-ce qui va se passer après » à chaque fois que tu interromps ta lecture, ce que j’ai fait plus d’une fois. Mais je ne regrette vraiment pas d’avoir pris mon temps avec cette suite. J’aurais été moins satisfait, je crois, de l’avoir lu d’une trait parce que j’ai extraordinairement savouré chaque chapitre de ce second opus. Ce qui ne fut guère difficile : l’auteur a comme inoculé à chacun des chapitres quelque chose qui nous fait juste accrocher à ce livre à chaque fois qu’on en achève un et cela jusqu’au tout dernier mot. Comme quoi ce second tome est tout simplement fascinant et surprenant !
     En outre, ce tome est tellement rythmé qu’on ne fait rien d’autre que s’accrocher et s’agripper. L’action, en effet, est tellement présente dans le livre qu’il est juste impossible décrocher une fois qu’on est propulsé dans l’histoire. Et quelle histoire ! Cette fois-ci nos Time Riders sont confrontés à l’ère des dinosaures. Je pensais vraiment que ça allait être relaté de façon assez jeunesse mais ce fut carrément le contraire. C’était, en effet, très angoissant et gore ce tome. Il y avait de ces scènes tellement choquantes que j’en avais parfois des frissons. L’auteur ne lésinait pas sur les moyens pour nous servir des moments de purs frissons, à ma plus grande joie. Parce qu’en effet, cela ajouté aux nombreuses scènes de choc, aux retournements de situations, au terrible suspens le livre m’a juste donné l’impression de me trouver dans un manège qui me procurait des sensations fortes. Alex Scarrow ne nous laissait vraiment pas remonter à la surface pour prendre une goulée d’air : c’était une suite sans hachures d’action et de bouleversements qui m’a juste tenu en haleine du premier au dernier chapitre et dont le dénouement m’a donné envie de me plonger sur le champ dans le troisième tome.
      Dans le premier livre, je n’avais pas eu la chance d’apprécier pleinement l’univers du livre du fait des interminables longueurs. Mais dans celui-ci, l’univers se dévoile beaucoup plus avec toute sa particularité et sa complexité. Le thème de voyage dans le temps qui n’est pas vraiment très prisé dans les YA est extrêmement bien élaboré dans cette série. L’auteur a fait un travail étonnant pour mettre en place un univers si vaste et attrayant en même temps. Même si certains aspects scientifiques m’échappent (non je ne suis pas stupide, juste pas très sociable avec la science) je suis toujours autant fasciné par l’univers de la série qui me pousse à lire tout le reste de la série à présent.
      Nos personnages, quant à eux, je me suis beaucoup attaché à eux à travers ce tome. Dans le premier je n’avais aucun sentiment envers tant ils étaient fades mais j’ai eu à les découvrir sous un nouveau jour par le biais de cet opus. Ils sont beaucoup plus vivants et attachant qu’ils ne l’étaient et c’était un grand plus dans cette suite. Ils ont su me faire ressentir une avalanche d’émotions et me faire sourire tout le long du livre. Je me souvins même avoir la gorge nouée vers la fin du livre avec une scène très émotive. J’ai hâte de retrouver Liam, Maddy, Sal, Bob et Becks dans une nouvelle aventure. Je risque de me faire (c’est moi ou cette expression fait avoir des arrière-pensées ?)  le troisième tome très bientôt.
                                                                                                                                                         4/5

WAIT FOR YOU,T1: JEU DE PATIENCE






               Auteure: Jennifer.L.Armentrout
                            Editions: J'ai Lu
                  Genre: New Adult, Romance 









Résumé

Ne jamais ôter son bracelet, être ponctuelle, ne pas attirer l’attention : tels sont les trois préceptes qu’Avery s’est imposé pour son entrée à la fac. Une stratégie que le séduisant Cameron Hamilton pourrait bien déjouer à coups de regard pénétrant et de sourire enjôleur. Patient et obstiné, lorsque Cam a jeté son dévolu sur quelqu’un, il ne recule devant rien, excepté peut-être le passé d’Avery, qui semble s’acharner à ressurgir…
Ensemble, seront-ils capables d’affronter le souvenir de cette terrible nuit qui, cinq ans auparavant et à des kilomètres de là, a tout changé ?

                                                                         Avis

   C'est sur un gros coup de tête que j'ai sorti ce livre de ma PAL. J'avais prévu de le lire en Janvier mais c'est après avoir lu la chronique de Snow White Of Moon que je me suis dit allez, pourquoi pas? C'est ainsi que je me lançai dans mon deuxième livre New Adult. Autant j'ai été complètement subjugué par le premier autant celui-là m'a rendu mitigé. Ne vous méprenez pas, l'histoire était très accrochant, tellement que j'ai dévoré le livre en une journée. Je dois avouer que je ne pouvais vraiment pas lâcher le livre dès que je l'ai commencé du fait non seulement de l'histoire mais aussi des personnages spectaculaires, vivants et indiscutablement attachants. Tout ce mélange m'a fait accrocher à ce livre que j'ai englouti d'une traite. Cependant Jeu de patience n'est et ne sera sûrement pas l'une des meilleures romances que j'aurai à lire dans le futur. Bien que l'histoire soit accrochant, mon Dieu! qu'est-ce que la romance était parsemée, truffée et maculée de clichés. Aux premiers chapitres je ne sais combien de fois j'ai dû rouler des yeux tant c'en était trop rien que pour un début. C'était l'une des raisons pour lesquelles je ne voulais pas trop me plonger dans les NA, les histoires ont l'air de tous se ressembler. Et celle-là ne se démarque pas du tout des autres. J'avais l'impression de relire une autre romance mais avec des personnages différents.  

   J'étais plutôt confiant en commençant le livre, avec tous les éloges qu'il a reçus à travers la blogosphère. Mais la lecture des deux premiers chapitres m'a tout de suite fait tiquer: j'étais à peu près sûr que j'allais encore lire une autre romance parmi tant d'autres. Et au fur et à mesure que j'avançais dans ma lecture la certitude me gagnait peu à peu. La romance dans le livre ploie sous le poids des clichés. A un certain moment je me suis dit qu'il y en avait assez comme ça pour tout le restant du livre. Vous allez dire que ce ne sont que des détails mais me concernant cela m'a vraiment agacé de voir les perpétuels classiques de la romance dans le livre. Avery arrive en retard en cours, fait du rentre-dedans à Cam, le beau goss de la fac (cliché), ses affaires s'étalent par terre et il l'aide à ramasser et là bam! le coup de foudre et comme par hasard ils habitent dans le même immeuble! A un moment je me suis dit "S'il vous plaît! La vie n'est pas si rose que ça!" A partir de là le reste de l'histoire devenait à peu près très prévisible. Surtout tout ce qui concernait le mystère autour du bracelet de Avery. L'auteure nous a en quelque sorte servi toute l'histoire avant même la révélation. J'avais déjà deviné tout ça mais j'aurais bien aimé qu'elle me surprenne un peu. J'étais un peu déçu lorsque j'en suis arrivé à la révélation. Je ne pouvais que penser qu'il aurait été mieux qu'elle nous en parle au tout début. 

   Jeu de patience n'est pas vraiment une romance qui m'a vraiment touché. Je crois que c'est l'une de ces romances qu'on lit juste de façon passagère, pour passer du bon temps et juste avoir une lecture sympathique. Au fil de ma lecture je ne voyais vraiment pas pourquoi il y avait autant de buzz autour de ce livre dans la blogosphère. Je crois que c'est peut-être à cause de cela que j'en attendais un peu trop et qu'à la fin je suis un peu déçu par ce premier opus de Wait for you. Comme je l'ai dit plus haut, Jeu de patience n'est pas une romance que je classerais parmi celles qui m'ont marqué, loin de là. 

   Cependant j'ai beaucoup aimé la relation entre Cam et Avery. J'ai adoré la façon dont il ne lui lâchait pas les grappes et l'agaçait avec sa sempiternelle question qu'il glissait dans chaque conversation ainsi que leur rituel du dimanche qui m'a fait sourire la toute première fois. Cam, c'est si facile de s'attacher à lui. Il est imprévisible, attentionné et super têtu. Il ne m'a pas fallu longtemps pour tout de suite l'adorer. En fait Jennifer.L.Armentrout a fait un travail de génie sur ses personnages. C'est tout juste impossible de ne pas tomber sous leur charme. Il suffit juste de les rencontrer pour la première fois pour être attaché jusqu'à la fin du livre. Je pense que ce sont les protagonistes qui sont le point fort de ses livres. Ils m'ont fait sourire et rire à m'en fêler les côtes. Avery bien que je l'ai beaucoup aimé, elle avait souvent le don de m'agacer avec ses nombreuses et éternelles paradoxes. Quant à Jason et Brit, mon Dieu! Ces deux-là sont sans aucun doute mes préférés et l'arc-en-ciel dans tout le livre. Je ne pouvais m'empêcher d'avoir un fou rire à chaque fois que l'un d'entre eux déliait sa langue. Ils sont juste trop comme être humain fait de chair et d'os. Ils sont incroyablement dingues ces deux-là. Ils apportent des couleurs à ce livre et je suis absolument certains que sans eux, j'aurais pas autant apprécié le livre. 
                                                                                                                                                                 3/5

   

   

   

   

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