SIGMA FORCE-TOME 3: LA BIBLE DE DARWIN







                         Auteur: James Rollins
                             Editeur: Pocket
                      Genre: Thriller, Policier
                              Note: 4.5/5







   Breslau, août 1945. Dans les décombres du IIIe Reich, un physicien allemand détenteur de secrets SS fuit l’avancée soviétique.
   De nos jours dans l’Himalaya. Au Népal, des moines bouddhistes ont été décimés par un mal inconnu. Sur place, ce que découvrent Lisa Cummings, médecin, et Painter Crowe, agent de la Sigma Force, défie l’imagination.

   Au même moment, à Copenhague. L’exemplaire de la Bible ayant appartenu à Charles Darwin doit être mis aux enchères et déchaîne une lutte meurtrière pour sa possession.
   Plus de soixante ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, les monstres dont rêvaient d’accoucher le IIIe Reich sont sur le point de voir le jour…

                                                                   Avis

   Un de plus ! Un coup de cœur de plus ! Un coup de cœur de plus de la part de James Rollins. Depuis que j’ai découvert cet auteur par le biais de sa saga Sigma Force, je n’ai été que conquis par tous ses écrits. Et depuis que j’ai commencé cette saga, je n’ai cessé de me plonger à chaque fois dans un nouveau tome. Et le dernier en date, La Bible de Darwin, a été un chef d’œuvre phénoménal. Comme tous les livres de Sigma Force, ce dernier m’a offert une pléthore de pages qui étaient à leur tour remplies d’un capharnaüm d’action, de suspens, de bouleversements, de retournements de situation et un nombre incroyable de scènes à rendre irréguliers les battements de votre cœur. La particularité de cette série se trouve dans le fait que c’est impossible de savoir lequel des tomes est meilleur que l’autre. A chaque qu’on en achève un il devient notre Graal avant qu’un autre ne vienne le détrôner et ainsi de suite. Dans chacun de ces tomes, Rollins y a inoculé l’essence même du thriller, soufflant un air de pure extase qui nous hypnotise du premier au dernier mot.
   Je n’avais aucun doute sur le fait que j’allais me plonger corps et âme dans ce deuxième opus de la saga Sigma Force. Il arrive souvent qu’on ait une confiance aveugle en un auteur tant il a l’habitude de nous plonger dans les eaux bouillantes de la mer Coup de foudre. Et c’est cette confiance qui existe entre moi et James Rollins. Raison pour laquelle je n’ai aucunement été surpris lorsque, dès les premières pages, j’étais déjà acculé par une vive extase qui me promettait des moments forts durant tout le reste du livre. A l’instar de tous ces romans, Rollins promet à son lecteur d’être emprisonné dans les pages du livre dès qu’il pose les yeux sur le tout premier mot. L’auteur, en effet, jette comme on dirait un sortilège d’ensorcellement dans les toutes premières pages du roman auquel on ne peut que succomber. C’est ainsi qu’on reste inexorablement et de la façon la plus excitante qui soit enfermer dans ce terrible, addictif, surprenant, haletant, infernal et rocambolesque thriller qui m’a juste ébranlé et poignardé de part et d’autre.
   Action, suspens, surprises, retournements de situation, surprises, révélations choc, nombre incalculable d’AVC qui assomme le lecteur, voilà en gros comment je décrirais La Bible de Darwin. Rollins a su comment imbriquer tout cela pour faire de ce thriller un véritable puzzle dans lequel il nous jette et nous laisse baigner dans une virulente aventure à travers le temps, la science et l’humanité ainsi que l’histoire de cette dernière. Mêlant parfaitement des débris historiques et le présent, ce roman a su m’embarquer dans un sensationnel périple dont je ne suis aucunement ressorti indemne. Afin d’aiguiser la faim de son lecteur, James Rollins accule ce dernier par le biais d’un suspense incroyablement bien mené. Chaque chapitre en était tellement rempli que c’est toujours un miracle que je sois toujours capable d’utiliser mon cerveau tant la tension qui habite les pages de ce roman aurait pu le faire disjoncter.
   En outre, c’était juste incroyable la façon dont les scènes choc s’enchaînaient à une telle vitesse qu’on avait à peine le temps de respirer à chaque fois qu’on ressortait de l’une d’elles. A ce rythme j’allais tout simplement tomber en syncope à la dernière page du livre et c’est ce qui arriva finalement. Quand j’y repense j’ai comme l’impression que chaque page du livre constituait une scène à vous couper le souffle. Par le biais de ces scènes remplies d’action et de moments incroyablement dantesques, l’auteur nous transfusait au fur et à mesure une dose d’adrénaline non négligeable. Une dose d’adrénaline qui me faisait dévorer voracement les pages du livre qui défilaient sous mes doigts sans que je ne m’en rende compte. Le livre aurait pu se terminer soudainement que je ne m’en serais pas rendu compte tant j’étais profondément et passionnément plongé dans les mots, les phrases, les chapitres de ce pur thriller.
   Par ailleurs, à l’instar de tous les autres romans de cette série épique, La Bible de Darwin se peint comme une infernale ascension sur l’un des plus grands monts du monde. Plus tu montes plus l’air se raréfie dans tes poumons. C’est exactement cela que je ressentis en défilant dans les pages de ce livre et tout cela grâce à cet incroyable suspens que l’auteur a inoculé à ce roman. Je ne pensais pas que le suspense haletant qu’on retrouvait dans les premiers chapitres pouvait s’aiguiser au fil des pages tant c’était inimaginable.  Au fur et à mesure qu’on évoluait dans l’histoire, le suspens en faisait de même et augmentait encore plus la tension qui résidait dans le roman depuis le début. J’avais le cœur qui raté des battements, victime qu’il était des tortures de l’auteur qui nous laissait sur des feux ardents tel un masochiste. Je ne peux compter le nombre de fois où j’ai cru que j’allais avoir un total black-out au niveau de mon cerveau. Et ce cruel suspense mêlé à ses innombrables rebondissements et surprises avaient de quoi me donner le vertige.
   Avec tout cela, Rollins ne pouvait que nous servir un dénouement digne de ce nom. Les dernières pages du roman étaient électriques, apocalyptiques, infernales, troublantes, ardentes. J’avais l’impression de me retrouver dans l’œil même du cyclone. J’étais comme compressé par les dernières révélations et les dernières scènes aussi fascinantes que terrifiantes. L’auteur nous a laissé sur une fin qui nous achève en même temps que l’histoire. Épique, extraordinaire, horrifiant, époustouflant, renversant, bouleversant et plein d’émotions, ce final me conforte à l’idée que c’est le meilleur tome de la saga mais j’appréhende le prochain que je lirai qui risque encore une fois de détrôner celui-ci. Tout cela pour dire qu’encore une fois Rollins m’a offert une histoire pleine de potentiel qu’il a su mener à bien du début à la fin, nous offrant les moments les plus excitant et orgasmiques qui soient ! Vivement le prochain tome de cette série !

BIRD BOX







                             Auteur: Josh Malerman
                          Editeur: Le Livre de Poche
    Genre: Thriller, Suspens, Frisson, Fantastique
                                   Note: 4/5






La plupart des gens n'ont pas voulu y croire, les incidents se passaient loin, sans témoins…
Depuis qu'ils sont nés, les enfants de Malorie n'ont jamais vu le ciel. Elle les a élevés seule, à l'abri du danger, sans nom, qui s'est abattu sur le monde. On dit qu'un coup d'œil suffit pour perdre la raison, être pris d'une pulsion meurtrière et retourner sa violence contre soi. Elle sait que bientôt les murs de la maison ne pourront plus protéger ses petits. Alors, les yeux bandés, tous trois vont affronter l'extérieur, et entamer un voyage terrifiant sur le fleuve, tentative désespérée pour rejoindre une colonie de rescapés. Arriveront-ils à bon port, guidés seulement par l’ouïe et l’instinct?

                                                                              Avis


   Bird Box, ou le thriller à l'immense potentiel qui m'a presque fait tomber dans les eaux bouillantes d'un coup de cœur. Après l’avoir acheté juste deux secondes après avoir lu le résumé (pour vous dire à quel point ce dernier m’a donné envie de dévorer ce thriller qui promettait des moments d’angoisse et de frisson) je n’ai pas mis très longtemps pour me plonger dans les pages sombres de Bird Box. Bird Box ou encore le Thriller Box parce que ce roman avait comme enfermé en son sein toute l’essence de ce qu’on appelle thriller. Je dois avouer que durant ma lecture j’avais un peu hué les premiers chapitres du roman qui, bien que plein de suspens et d’intrigue, semblaient peu sombres pour moi. Je pense que je mettais un peu trop les charrues avant les bœufs tant j’étais pressé d’entrer directement au cœur de l’histoire. Cependant ce ne fut que lorsque j’eusse terminé le roman que je compris que ces premiers chapitres n’étaient qu’un terrain glissant que l’auteur a mis sur notre chemin pour nous plonger dans une boîte sombre, pleine de frissons, d’angoisse, de paranoïa et de peur perpétuels.
   Bird Box a été, en effet, un capharnaüm de suspens, de retournements de situation, d’épouvante et de bouleversements émotionnels qui nous font rater des battements de cœur. Durant toute ma lecture, j’avais comme l’impression d’être, non pas un lecteur, mais chacun des personnages du roman tant je ressentais leur peur, leurs inquiétudes, leur propre paranoïa, leur ignorance face à ce nouveau monde qui les emprisonne tels des oiseaux dans une cage. Après avoir fini ce livre, j’en avais encore les frissons qui m’électrocutaient le corps et les battements de cœur qui refusaient de revenir à la norme. Bird Box aura été sans aucun doute l’un des thrillers les plus bouleversants que j’aurai à lire dans ma vie.
   En commençant le livre, j’ai été accompagné par les nombreux avis qui en ont fait l’éloge et ce fut sans surprise que j’eus beaucoup d’attente par rapport à ce thriller. Et comme dit plus haut, durant les premiers chapitres, j’ai commencé à me demander pourquoi tous ces avis positifs. Non pas parce que je m’ennuyais, loin de là, mais malgré le suspense et l’intrigue présents, je trouvais qu’il ne se passait pas grand-chose durant ces premières pages. J’étais constamment à l’affut de quelque chose qui viendrait bouleverser le cours de l’histoire et accélérer un peu les choses. Je dois quand même avouer que dès les premières pages, l’auteur a brillamment mis en place une atmosphère chargée de tension, d’un souffle apocalyptique ; à travers les mots j’aurais presque juré pouvoir entendre le silence qui s’était abattu sur le monde. Le début m’avait déjà plongé dans l’ambiance dantesque, angoissante et menaçante du livre.
   Cependant je ne pouvais m’empêcher de noter que les choses se tassaient un peu durant les premiers pas de l’histoire. L’auteur s’évertuait plus à nous étaler un perpétuel retour dans le passé de notre personnage, Malorie, de telle sorte que je me demandais là où il voulait en venir. Car plus je tournais les pages, plus il me venait à l’esprit que si cela continuait comme ça il n’y aurait plus rien à raconter avant le terme de l’histoire. Mais ce ne fut que lorsque j’arrivais aux environs des deux cent pages que je sus que tout cela n’était qu’un leurre pour mieux nous plonger de la façon la moins tendre qui soit dans ce qui nous attendait pour le reste du roman.
   En effet, ce fut à partir de là que ce thriller s’est mué en boîte de pandore et a déversé tout ce qu’il contenait comme action, rebondissements à vous stagner le cœur, des scènes si pleines de tension, d’angoisse que les battements de ce dernier résonnaient au niveau de mes oreilles. A ce  stade j’avais en permanence peur que mon cœur lâche d’une seconde à l’autre. Avec la façon dont l’auteur nous noyait sans relâche dans une mer d’appréhension et d’inquiétude, j’avais l’impression que mon système nerveux se faisait horriblement compresser. Etre sur des braises ardentes est la description la plus parfaite pour décrire ce que je subissais à cause de ce livre. Depuis le début je me plaignais du fait que le livre était un peu trop soft pour un qui était censé me donner des sueurs froides. Et arrivé à la moitié, l’auteur m’a renvoyé ma critique en pleine figure.
   De la moitié du livre jusqu’à la toute dernière page, c’était une interminable suite de scènes à vous glacer le sang. Je n’ai jamais lu un livre qui m’a parfois donné envie de le fermer et d’encaisser la kyrielle de choc que je recevais avant celui-là. J’avais la désagréable impression que j’étais moi-même un des personnages du livre, obligé de se voiler les yeux et inconscient de ce qui l’entoure. Je nourrissais la même peur de chacun de nos protagonistes et mon cœur sursautait à chaque fois qu’ils faisaient face au danger invisible de leur monde. L’auteur, sans même nous décrire ces « monstres » qui rendaient dingues les humains qui les voyaient, est arrivé à faire projeter dans mon esprit toute sorte d’images angoissantes qui n’ont fait qu’accroître la peur qui m’acculait déjà de toute part. La sensation que lorsque je relèverais les yeux j’aurai en face de moi ces créatures dans le livre me tenait tout le long de ma lecture. Josh Malerman sait parfaitement comment inoculer la paranoïa de ses personnages dans ses lecteurs. Je ne saurais compter le nombre de fois où mon cœur a raté des battements tant certaines scènes étaient intenses et cruellement flippantes. Malerman n’avait pas, durant tout le reste du livre, lésiné sur les moyens pour servir à son lecteur des moments pleins de frisson et de peur bleue.
   Un thriller des plus réussis, un de ceux que je ne pourrais oublier ! Avec son premier roman, Josh Malerman a réussi haut la main à piéger son lecteur dans une bulle pleine de terreur, de frisson et d’angoisse, même deux semaines après que ce dernier ait refermé ce livre. Un roman qui devrait se retrouvait sur votre étagère thriller sans aucun doute ! 
   

OUTLANDER,TOME 1: LE CHARDON ET LE TARTAN






                        Auteure: Diana Gabaldon
                             Editions: J'ai Lu
                    Genre: Aventure, Historique
                                  Note: 4.5/5








1945. Claire passe ses vacances en Écosse, où elle s’efforce d’oublier la Seconde Guerre mondiale auprès de son mari, tout juste rentré du front. Au cours d’une balade, la jeune femme est attirée par un mégalithe, auquel la population locale continue de vouer un culte étrange. Claire aura tôt fait d’en découvrir la raison : en s’approchant de la pierre, elle se volatilise pour atterrir au beau milieu d’un champ de bataille.
Le menhir l’a menée tout droit en l’an de grâce 1743, au cœur de la lutte opposant Highlanders et Anglais. Happée par ce monde inconnu et une nouvelle vie palpitante, saura-t-elle revenir à son existence d’autrefois ?

Avis

   Avant de plonger dans l’essence même de cette chronique, je voulais juste vous faire part d’un nouveau principe que j’ai intériorisé : Ne jamais juger un livre dès la première lecture ! J’avais, effet, il y a quelques mois, commencé Outlander et n’avais même pas pu en arriver à la moitié tant je trouvais le livre lourd, ennuyant, long et soporifique. Alors, sans surprise, j’ai dû abandonner ma lecture. Et ce n’est que dernièrement que j’ai décidé de redonner une seconde chance à ce premier tome d’une série qui fait tant parler d’elle. ET GOD!! SURPRISE DE CHEZ SURPRISE, JE SUIS COMPLETEMENT TOMBE SOUS LE CHARME ! C’était une vraie et énorme claque que j’ai reçue durant cette deuxième relecture. Dès le début je m’étais dit que j’allais en finir avec ce roman une bonne fois pour toutes et passer à autre chose. Cependant il ne m’a fallu lire que les deux cents premières pages pour que je commence à ne plus avoir envie d’achever ce premier opus.
   Par le biais de cette relecture, Outlander a su combler toutes les attentes que j’avais lors de ma première découverte qui s’était soldée par un échec. Le premier roman historique que je lis et je suis tout simplement et doucereusement conquis par l’histoire, les personnages, les lieux, l’intrigue, le suspens, l’univers même du roman ainsi que le style de l’auteure. Je me rappelle avoir acheté ce livre après lu son résumé si alléchant, car, je ne sais pas si vous le savez déjà, je suis un fervent des voyages dans le temps ; de ce fait, Outlander m’a facilement saisi. Et une chose à faire avant d’aller plus loin : une standing-ovation pour Diana Gabaldon. L’auteure, en effet, a su maîtriser et manier les bases de son histoire avec perfection de telle sorte que l’originalité du roman transparaissait à travers chaque page, chaque chapitre. Une standing-ovation de plus s’il vous plaît !
   Revenons un peu sur l’histoire elle-même à présent. Nous suivons Claire, une Anglaise, qui rejoint l’Ecosse avec son mari pour oublier les affres de la Seconde Guerre Mondiale dans laquelle elle a été pleinement active, étant infirmière dans un camp militaire. Durant son séjour en Ecosse, curieuse comme un spéculum (comme toutes les femmes d’ailleurs), elle s’aventure dans un cercle de menhir qui la transporte en 1743. 1743, époque durant laquelle Highlanders et Anglais sont en pleine guerre. Vous connaissez le karma ? Non ? Hé bien le karma c’est de se sortir d’une fichue guerre pour retomber dans une autre.  Je vous assure le karma s’est collé au derrière de Claire avec hargne. Et comme si cela ne suffisait pas, elle se retrouve prisonnière d’un clan Highlanders où les hommes n’avaient que trois choses en tête : le pouvoir, l’argent et leur libido…oups désolé, ça c’est toujours les hommes d’aujourd’hui.
   Toujours en est-il que Claire devra à présent trouver un moyen de se sortir de ce pétrin et retourner à son époque (c’est vrai qu’entre une époque où il y a les automobiles, les mcdos et autres et une époque où il n’y a même pas de bicyclette ni une assiette de frites digne de ce nom, le choix va être difficile). C’est ainsi que commence une nouvelle vie pour notre très karmaéenne Claire dans une époque qui lui est complètement étrangère… ou pas tant que ça.
   Comme dit plus haut, l’idée de base de cette série est sans aucun doute d’une originalité notable, immanquable. Vous me direz certes qu’il y a déjà maintes et maintes histoires sur les voyages dans le temps mais celle-ci s’attache farouchement à l’Histoire elle-même, à ce qui caractérise ladite époque, à ses mœurs, à son contexte et à son évolution. J’avais l’impression de lire, en même temps, un documentaire historique et un roman d’aventure. L’auteure mêle si bien les deux qu’on ne pourrait en faire la distinction.
   Cependant je dois avouer que le début du livre a été un tantinet laborieux. Gabaldon mettait en place les piliers son histoire et cela d’une façon qui tirait en longueur. J’admire sa façon de prendre son temps pour nous ancrer dans l’histoire au lieu qu’on se perde plus tard dans notre lecture mais je trouvais quand même qu’elle prenait VRAIMENT son temps. Une des raisons pour laquelle j’avais perdu le fil durant ma toute première lecture. Mais cette fois-ci, malgré ces longueurs, j’ai pris du plaisir à savourer ces premiers et longs chapitres. Certes elle s’attardait sur bon nombre de points qui me paraissaient futiles mais c’est au fur et à mesure que je progressais dans le roman que je découvrais l’importance de ces derniers. Et dès lors qu’on tombait dans le temps avec notre héroïne, l’histoire prend un tout autre tournant qui nous tient en haleine et nous happe jusqu’au tout dernier mot.
   En effet, à partir du moment où Gabaldon nous emporte en pleine terre Highland en 1743, le roman se mue en un infernal rallye de suspens, d’intrigue, d’action, d’aventure et d’un voyage à la découverte des Highlands. Chaque page, chaque chapitre nous incitait à poursuivre notre odyssée dans cet énorme pavé. Enorme pavé avec un énorme potentiel sur tous les plans, potentiel que l’auteure a su cerner avec brio pour notre plus grande joie. Même les chapitres les plus plats recelaient ce petit pépin de suspens et d’intrigue qui nous scotchait à notre lecture et nous propulsait au chapitre suivant. En bref, il était quasiment impossible d’être acculé par l’ennui durant tout le reste du livre. Gabaldon en fait en sorte d’éradiquer de cette bulle qu’est le roman toute sorte d’oisiveté, rendant notre lecture aussi rythmée que possible. Quand je pensais que l’histoire ne pouvait être plus saccadée, toutes les cinq cent dernières pages m’ont plongé dans un profond tort.
   Les trois cent premières pages achevées, en effet, on quitte la phase accrochant du roman à l’autre hypnotique, saisissante, ensorcelante, bourrée d’action, de surprises, de scènes à vous donner des sueurs froides. J’avais l’impression que l’auteure, durant les premières pages, nous étalait un doux tapis rouge qui allait nous mener tout droit dans un gouffre où nous allions être enlisés par tant de suspens et d’action que nous allions achever ce roman nous-mêmes achevés. Ce n’est que durant cette partie que je compris enfin pourquoi Outlander a été dénommée le « Game Of Thrones écossais ». Tout comme cette série fantasy médiévale, Outlander happe le lecteur de par ses scènes choquantes, ses personnages haut en couleur et les différents conflits dans lesquels sont plongés ces derniers. Je ne dirais pas que j’ai autant aimé Outlander que Game Of Thrones mais il reste tout de même dans la lignée et ce premier opus a presque frôlé le coup de cœur.
   En outre, arrivé à un certain moment du livre, les événements s’enchaînent d’une telle manière qu’on est pris en étau. Chaque chapitre nous transporte dans de rocambolesques scènes qui nous laissent à bout de souffle. Les scènes s’enchaînaient, bondées d’action, de rebondissements, de surprises, de retournements de situation mais aussi remplies de vives émotions.  Autant il y avait des moments qui nous faisaient frémir d’action autant d’autres nous serraient le cœur. Les deux dernières grandes parties nous transportaient dans un infernal tourbillon qui nous coupait le souffle. Il m’était carrément impossible de me détacher du roman (mais bon il fallait que mes maudits cours viennent s’interposer entre ma lecture et moi) tant les derniers moments de ce dernier se constituaient en un incroyable capharnaüm de rebondissements et de chocs. Je crois que c’est exactement à cette partie que j’ai pris la décision de me commander la série dans son intégralité (ma faiblesse qui fait encore des siennes). Parce que croyez-moi, avec la fin de ce premier opus, je ne peux attendre plus longtemps pour me plonger dans le second opus ; ce qui ne tardera surement pas.
Avant de conclure cette chronique (qui est en train de se muer en roman), je dois impérativement faire l’éloge des personnages de ce chef d’œuvre. Parce que, en effet, Diana Gabaldon nous a offert des personnages hauts en couleur, attachants, complexes, chacun avec leur histoire qui nous ont accompagnés durant tout notre voyage romanesque. Claire, Jaime, Dougal, Colum, Jack Randall, tous les héros de cette histoire comme les antihéros ont su faire de ma lecture une qui a été remarquable sur tous les plans. Chaque personnage, chacun avec son histoire, son caractère, sa personnalité, ses manigances, ses secrets a apporté une touche particulière au roman.
   Je n’ai pas l’habitude de m’attacher aux héroïnes (faut avouer que la plupart sont assez chiantes) mais dans ce cas-ci, Claire a su me conquérir. Son caractère, sa hargne, son côté farouche, sa langue aiguisée et son courage sans failles m’ont juste fait tomber sous son charme. De toute ma lecture j’ai été agréablement accompagné par son récit et ses pensées, ses nombreuses stratégies pour parvenir à s’échapper des griffes de ses « ravisseurs ». Je pense que je n’aurais pas autant apprécié le roman s’il était raconté à la troisième personne. Dans ce cas-ci j’ai été intimement lié à Claire et cela m’a énormément aidé à me lier à l’histoire elle-même.
   En outre, sa relation avec Jaime a été un des grands plus du roman. Jaime. Ou le personnage masculin par excellence. C’est l’un des personnages de toute ma vie livresque que je n’arriverai pas à oublier. Gentleman, galant, sens aigu de la répartie, courageux et impunément innocent et ignorant (ce qui fait quand même que je me suis très vite attaché à lui), Jaime ne peut que plaire à tous ceux qui poseront leurs yeux sur cette histoire. Et la fusion Claire-Jaime a été un cocktail explosif. J’ai tout simplement adoré leurs relations, leurs innombrables disputes, leurs échanges crues qui me laissaient dans un fou rire terrible mais aussi l’évolution de leur relation au fil des pages. J’ai été complètement conquis par la façon dont Diana Gabaldon prenait son temps pour construire leur relation et la parfaire avec les défauts de chacun d’eux. Un roman épique, une histoire trépidante, dense et bouleversante, des personnages attachants et extrêmement bien construits, Outlander en séduira plus d’un. Prochaine étape : me faire un marathon de la série !
   

TV SHOW TIME: SHADOWHUNTERS: OF MEN AND ANGELS (SAISON 1, EPISODE 6)

   Après un début un peu donky-donky, la série Shadowhunters commence à montrer son vrai potentiel. Depuis le cinquième épisode, en effet, la série tirée des romans The Mortal Instruments de Cassandra Clare, a eu un grand jet explosif. L'épisode 5 a été juste mortel, dément et haletant. Ayant eu peur que le sixième épisode ne vienne effondrer la tour de cartes, je fus complètement surpris et ébahi par le tout dernier épisode. OF MEN AND ANGELS, sixième épisode de Shadowhunters a été beaucoup plus entraîant, accrochant et palpitant que le cinquième. "WAOUH!" Il n'y avait que ce mot qui se répétait en boucle lorsque ce sixième épisode s'est achevé sur une note qui nous laisse carrément sur notre faim et sur une impatience de regarder le prochain épisode. 


   
   OF MEN AND ANGELS a été un capharnaüm d'action, de révélations, de découvertes, de rebondissements qui a hissé cet épisode à un niveau auquel je ne m'attendais pas du tout. La série a été atrocement bafouée depuis le début mais je pense qu'à présent les bourreaux auront leur cœur dompté par cet épisode (ainsi que le cinquième) qui a été juste PERFECT! C'est dès les toutes premières minutes que l'action nous tient en étau et à chaque scène nous sommes emportés sur une montagne russe de sensations fortes. Depuis le début de la série, aucun épisode ne m'avait autant tenu en haleine. Mon appréhension concernant le futur de cette série s'est complètement dissipée sous l'effet de cet épisode qui a été un baume au cœur. Électrisant, palpitant, haletant, Of Men and Angels a ouvert une brèche d'espoir pour cette série.
   Parlons à présent de "la façon dont la série s'éloigne un peu des livres" que certains ont soulignée. Personnellement, c'est avec joie que j'accueille cet aspect de la série. Même si sur bon nombre de plans on reste attacher aux livres, c'est vraiment un plus, selon moi, que sur d'autres la série tente de se libérer de la trame des livres. C'est dans le but de ne pas spoiler que j'éviterais de souligner ces aspects mais de mon point de vue c'est ce qui fait que j'aime beaucoup plus cette série parce que ce ne serait vraiment pas drôle de tout connaître à l'avance en regardant la série. J'espère vraiment qu'à l'avenir ils se démarqueront un peu plus de la série livresque, pas radicalement, mais de façon assez allégée. 
   Concernant le casting, j'avoue avoir du mal pour certains depuis le début...bon deux tout simplement, Dominic (Jace) et Katherine (Clary). Leur jeu d'acteur laissait vraiment à désirer dans les premiers épisodes, tant que je ne cessais de faire des grimaces à chaque fois qu'ils ouvraient la bouche. Mais avec les deux derniers épisodes, et surtout celui-ci, c'est juste incroyable comment ils sont juste arrivés à entrer dans la peau de leur personnage. Même si j'ai toujours un peu de mal avec Katherine, je trouve qu'elle arrive de plus en plus à faire la symbiose avec son personnage... comme quoi faut donner une chance à tout le monde. Je vais ajouter le fait que le comportement de Jace durant les deux derniers épisodes a été des plus exécrables. Des fois j'ai l'envie aiguë d'être expert en runes pour l'immoler par le feu. Mais bon, c'est Jace, le nombrilisme et l'irritation incarnés, il ne faut pas s'attendre à autre chose. 
   MAIS! Alec, Izzy, Magnus et Simon sont juste mes favoris, plus particulièrement Magnus. J'ai un faible pour ces quatre là et je trouve qu'ils sont les couleurs dans cette ténébreuse série (Shadowhunters! Shadow! Vous saisissez le jeu de mots? Non? Bon ok..on passe). Je trouve que les acteurs qui incarnent ses personnages le font juste à la perfection. Faut dire que je préfère largement les acteurs de la série télévisée à ceux du film. J'ai juste l'impression d'avoir en face de moi (enfin sur l'écran) les personnages tels que je me les imaginais durant ma lecture des livres. Comme diraient les anglais, They are just perfection!
  La fin de ce sixième épisode, comme dit plus haut, nous laisse sur notre faim et nous laisse mariner dans l'impatience. Le changement radical d'un des personnages m'intrigue beaucoup et m'irrite un peu sur les bords mais j'ai tout de même hâte de voir ce que ça va donner. Et la toute dernière scène de l'épisode me donne encore plus envie de me jeter sur le prochain épisode qui ne sort pas assez tôt pour moi. Même si je connaissais déjà  à l'avance les nombreuses révélations de l'épisode, elles m'ont juste donné de profonds battements de cœur! J'ai juste très, très hâte pour le septième épisode. HÂTE! 
4/5
                                          

LA FILLE DE BRAISES ET DE RONCES,T2: LA COURONNE DE FLAMMES







                          Auteure: Rae Carson
                              Collection: R
Genre: Fantasy, Young Adult, Heroic Fantasy
                             Note: 4.5/5 







Elisa est devenue une héroïne malgré elle. Secondée par le fidèle Hector et par ses compagnons du Malficio, elle a mené son peuple à la victoire grâce au pouvoir de sa Pierre Sacrée en terrassant une armée menée par des sorciers tout-puissants, les Animagi. Le trône de Brisadulce lui revient de droit, mais les membres de la cour complotent contre cette reine de dix-sept ans. Elisa échappe de justesse à plusieurs tentatives d'assassinat. Elle ne peut accorder sa confiance à personne et se rend vite à l'évidence, la mort dans l'âme : elle doit unir sa vie à celle d'un seigneur de Brisadulce si elle veut asseoir son autorité. Suivra-t-elle la voie de la raison quand ses sentiments à l'égard d'Hector sont de plus en plus forts ? Pour conquérir le pouvoir dont elle a désespérément besoin afin de vaincre ses ennemis et accomplir sa destinée d'Elue, Elisa part à la recherche d'une source de puissance illimitée, le mythique zafira. Une quête périlleuse qui l'entraînera dans un extraordinaire jeu de piste par-delà les océans. Dans cette quête l'accompagnent ses amis les plus chers, le garçon qui l'a trahie, et l'homme qu'elle aime. Si la chance est avec elle, elle en sortira vivante. Et plus puissante que jamais. Mais il y a un prix à payer.

Avis


    Fascinante! Cette saga est juste fascinante. Le premier tome (chronique) a été un gros, gros, terrible coup de cœur. Et ce second opus vient juste confirmer la magnificence de cette série! Je me suis encore une fois plongé dans l'histoire de la saga avec hardiesse, passion et amour tant cette suite a été une pépite. Même si le début a été un peu plat, La Couronne de Flammes s'est très vite reprise et m'a offerte une intrigue et une aventure qui ont été les maîtres des battements de mon cœur.  
   J'étais tout excité en ouvrant ce livre qui, je ne le savais pas, contenait un des nombreux sortilèges qui m’envoûtent en lisant un roman. Il n'a fallu que mes yeux entrent en contact avec les premiers mots de ce tome pour que je sois emporté dans l'univers du livre et uniquement dans celui-ci. Les premières pages ont été, cependant, un peu pauvres en action, les choses se tassaient un peu durant les premiers chapitres. L'auteur s'évertuait beaucoup plus à nous souligner les conséquences des derniers événements du premier tome tant et si bien que rien de bien palpitant ne resurgissait durant ces premiers chapitres. Cependant, et bien heureusement, Carson a une de ses façons de nous faire accrocher à son histoire même si elle est aussi plate que le derrière d'un mannequin qui subit un régime corsé. Il y a cette chose dont je ne peux mettre un nom dessus qui nous tient irrévocablement emprisonner dans le roman. Aurait-elle listé les courses d'Elisa que ça me tiendrait en haleine. 
   Rae Carson est, en effet, dotée d'une des plumes les plus ensorcelantes que j'ai eu à découvrir depuis que le monde des livres m'a ouvert ses portes. J'étais complètement en extase lorsque j'ai fait l'expérience de sa plume de phénix durant le premier tome et je l'étais encore plus lorsque cette dernière a encore une fois réussi à murmurer des mots, phrases, paragraphes, chapitres à mon cœur qui m'ont métamorphosé en un enfant devant une boutique de confiseries.  Cette auteure est irrémédiablement de ceux qui vous obnubilent de par leurs mots qui sont tels des enchantements sortis tout droit du grimoire d'un sorcier. Parce que c'est juste étonnant et fascinant comment elle est arrivée durant deux tomes entiers à m'immerger complètement dans son histoire, dans son univers si bien construit et même dans ses personnages qui sont juste les perles de cette série. 
   Pour revenir à ce deuxième opus, plus précisément à sa trame, je n'ai qu'une chose à dire: C-A-P-T-I-V-A-N-T! C'était juste fantastiquement captivant, hypnotisant et haletant. Entre une intrigue politique, une quête magique à travers un univers qui l'est tout autant, des rebondissements et des surprises à vous faire rater des battements de cœur, Carson nous remet dans son monde aux côtés d'Elisa et de sa troupe. Quand je pensais que je ne pourrais apprécier ce deuxième tome autant que le premier, l'auteure a très bien fait de rectifier ma pensée. Parce que cette suite a été juste le corollaire de l'introduction de cette sublime série tant elle a été parfaite sur tous les plans. 
   Dès que les choses ont commencé à bouger, c'en était fini de moi. Je n'arrivais plus à quitter des yeux le moindre mot de ce roman. Il y avait en permanence de l'action, des rebondissements, des retournements de situation et des surprises à vous marteler le crâne à coups de marteau. J'étais tout simplement perdu dans cette rocambolesque histoire d'aventure et de quête mêlée de conflits politiques qui rendaient le tout encore plus exquis. Carson est ingénieusement arrivée à agencer ces deux aspects et en a fait un cocktail explosif. Complètement en apnée, je tournais avidement les pages, étant de plus en plus assoiffé à chaque fois que j'achevais un chapitre. A la fin de chacun d'eux, l'envie de poursuivre notre lecture était de plus en plus aiguisée. Chaque chapitre avait son lot de perfection qui nous ancrait encore plus dans l'histoire de telle façon qu'on en ressortait que lorsque nous arrivions à la toute fin. 
   Concernant cette fin, elle a été beaucoup plus rythmée, entraînante et haletante. Chaque page des cent dernières qui nous rapprochaient de la fin nous donne des frissons tant c'était électrisant. Les scènes étaient pleines de suspens, d'action mais aussi et surtout d'émotions. Il y en avait tant que ces dernières en étaient un vrai capharnaüm. J'avais comme l'impression d'avoir de l'électricité qui me parcourait tout le corps. Les sensations étaient arrivées au-delà du supportable et les choses allaient à une vitesse si alarmante que mon cœur était à deux doigts de lâcher. C'était une de ces fins qui vous laissent pantelantes, bouleversées émotionnellement et, MON DIEU, carrément sur votre faim! La dernière phrase, j'ai bien dit la dernière phrase, m'a juste donné envie de me jeter sur le troisième et dernier tome. C'était une phrase pleine de promesses, la promesse d'un dernier opus aussi palpitant que les deux premiers, la promesse que cette série me marquera à jamais! 
   Pour finir soulignons la perfection de l'univers du livre et des personnages qui l'ont foulé de leurs pieds. De toutes les fantasy que j'ai lues, l'univers de La Fille de braises et de ronces est sans aucun doute l'un des plus impressionnants, des mieux bâtis et des plus magiques. Je suis fasciné par tout ce que recèle cet univers, son histoire, ses différents contrées et la magie dont elle regorge. Rae Carson a fait un travail d'ingénieur en bâtissant un univers qui me met des étoiles dans les yeux depuis le premier tome. Quant à nos personnages, ce n'est vraiment pas possible la façon dont je me suis aveuglément attaché à eux. Chacun d'entre eux s'est ancré dans mon cœur depuis le début de la série. Elisa est juste le personnage qu'on aimerait rencontrer dans tous les romans: inflexible, courageuse, sarcastique, drôle et avec une langue bien pendue, c'est juste impossible de ne pas tomber sous son charme. Il en est ainsi de tous les autres personnages qui sont tout aussi attachants. Il me tarde tout simplement de les retrouver dans le troisième et dernier opus!


   

LA DERNIERE LETTRE DE SON AMANT






                             Auteur: Jojo Moyes
                               Editeur: Milady
                              Genre: Romance
                                   Note: 1/5








En 1960, quand Jennifer se réveille à l'hopital après un accident de voiture, elle a tout oublié. Alors qu'elle cherche à comprendre pourquoi elle devenue étrangère à sa propre vie, elle retrouve une lettre d'amour. Son correspondant, qui signe d'un simple "B", semble prêt à tout pour elle. Quarante ans plus tard, Ellie découvre cette correspondance dans les archives du journal pour lequel elle travaille. Elle brûle de savoir comment s'est terminée l'histoire de ces deux amants — et, par la même occasion, si celle qu'elle vit vaut vraiment le détour. La dernière lettre changera leur vie à tout jamais.

   En lecture commune avec ma binôme adorée, Croqueuse-Livres! Sa chronique, beaucoup plus enthousiaste, est par ICI

                                                                      Avis

   Ce n’est pas dans mes habitudes de comparer les écrits (bon ok je le fais très souvent, je sais) d’un même auteur mais là faut vraiment que je le fasse ! Avant toi de Jojo Moyes a été l’un des plus gros coups de cœur de l’année 2014, un livre qui m’avait profondément marqué durant cette année, tellement que je suis resté plus de deux mois à avoir des pincements au cœur rien qu’en y pensant. Il aurait sans aucun doute figuré dans mes palmarès si je n’avais pas lu Aristotle and Dante discover the secrets of the universe. Cependant, ces derniers jours je viens de découvrir un autre des romans de Moyes, La dernière lettre de son amant, et comparé à Avant toi, j’ai juste envie de grincer des dents. Oui, vous avez bien deviné, ce roman a été une grande catastrophe livresque, l’une des pires qui me soient arrivées de toute ma vie. 
   En terminant ma lecture j’avais l’impression qu’on m’avait plongé dans les eaux de l’Arctique pour l’éternité, c’était une vraie douche froide cette lecture, si froide qu’il me faudrait un terrible coup de foudre livresque pour me remettre de cette aventure romanesque et cauchemardesque que je viens d’achever. J’entends déjà les grognements des fans de cette auteure mais je dois dire les choses telles qu’elles sont : ce roman a été l’une des pires romances qu’il m’ait été offertes de lire et croyez-moi, j’en ai lu…très peu.  Très peu, certes, mais par rapport aux autres je crois que c’est l’une des romances qui a le moins éveillé des sentiments en moi. J’étais en permanence en attente de la partie où j’allais vraiment commencer à être touché par l’histoire comme de nombreux lecteurs l’ont été, à être extrêmement ému, bouleversé même. Mais ce fut totalement le contraire. 
   L’histoire était vraiment très plate, si plate que je suis arrivé à un moment où j’ai abandonné le livre pour en reprendre un autre. Ce n’est qu’au prix d’un immense effort intellectuel et même physique que je suis arrivé à enfin le terminer pour en ressortir complètement déçu et atterré par tant de médiocrité romantique (j’entends encore les grognements). Le plus dur c’est que ce n’est que vers les cinquante dernières pages que l’histoire a décidé de montrer son vrai potentiel. Ces dernières pages, en effet, ont merveilleusement réussi à me titiller le cœur. J’en étais même à un stade où j’affichais un sourire jusqu’au dernier mot de l’histoire tant ces pages finales étaient belles et pleines de sentiments. C’était juste dommage que j’eusse à attendre jusque-là pour être touché.
   L’entrée en matière de ce roman a été exécrable pour moi. Je me suis pris un marteau en pleine tête dès le début du roman tellement il m’était difficile de m’accrocher à l’histoire. J’avais tous les problèmes du monde pour lire plus de cinq pages sans avoir envie de reposer le livre et d’aller voir ailleurs. J’aurais largement préféré avoir un début qui était assez prenant pour avoir une fin complètement niaise mais dans ce cas-ci je ne peux dire laquelle des parties était la plus insipide entre le début et le reste du livre. Les premières pages et premiers chapitres n’invitaient vraiment pas à s’accrocher à l’histoire. Au contraire j’avais la nette impression que tous les mots, toutes les phrases du roman s’étaient ligués contre moi pour me faire carrément décrocher de ce dernier. Le problème c’est qu’il aurait déjà fallu que j’eusse accroché pour décrocher, ce qui ne fut pas du tout le cas. 
   Déjà la romance n’est pas mon genre de prédilection, loin de là, et si celle-ci a regroupé tout ce qu’il y a de plus ennuyeux, de plus lourd et de plus soporifique en son sein, ça n’allait évidemment pas le faire pour moi. L’idée du roman était vachement originale, ça, faut le dire et l’auteur a beaucoup fait pour la développer au fil des pages. Cependant et malheureusement sa façon de faire n’avait pas titillé mon intérêt. Mes premiers instants dans ce livre ont été beaucoup plus un acharnement pour ne pas abandonner ce dernier qu’une lecture. A chaque page c’était un combat pour déceler quelque chose qui me ferait voir l’histoire d’une autre façon qu’un ennuyeux récit sans rebondissement qui n’a réveillé aucun sentiment en moi… à part durant les toutes dernières pages.
   Je pense qu’il y a principalement une chose qui s’est érigée en obstacle durant toute ma lecture : les protagonistes. J’ai eu, en effet, beaucoup, beaucoup, énormément de problèmes avec ceux qui ont peuplé ce roman. Tout comme avec l’histoire, j’ai essayé tant bien que mal, avec chacun d’entre eux, d’avoir une certaine alchimie mais comme avec la majorité des romances que j’ai lues, les personnages me posent de terribles problèmes. La différence c’est que dans les autres romances les personnages m’irritaient, m’énervaient et réveillaient les plus meurtrières envies tapies au fond de moi alors que dans La dernière lettre de son amant les personnages ne m’ont fait ressentir quoi que ce soit, pas même de l’irritation, ce qui est encore pire. Ils étaient fades, vides et complètement dénués de vie. J’avais l’impression que plus j’avançais dans ma lecture plus ils m’avaient l’air encore plus insipides. Je n’arrivais vraiment pas à m’y faire avec tous les protagonistes de ce roman. 
   J’ai dit plus tôt qu’ils ne suscitaient pas grand-chose en moi mais l’un d’entre eux a fait l’exception : Jennifer. Je sais que lorsqu’on lit certains livres on doit mettre une certaine distance entre nos principes et le roman mais dans ce cas-ci je n’ai pas pu m’en empêcher. J’ai eu beaucoup de ressentiments à l’encontre de Jennifer pour sa relation extraconjugale. Elle est très rapidement devenue une anti-héroïne alors que là n’était pas le but mais je n’ai vraiment pas pu m’en empêcher. J’ai bien dit que l’idée du roman était originale mais certains de ses aspects m’ont un peu perturbé, je n’ai pu évité d’être agacé par cet aspect particulier de l’histoire.
   En outre, pour revenir sur la romance, point central de cette histoire, je dois dire-ou redire- que c’est l’une des plus exécrables que j’ai jamais lues !  Cette romance c’était une vraie torture pour moi. D’accord, j’entends déjà certains me dire « C’est une romance qui fait voir que l’amour peut perdurer jusqu’à la fin de la vie ». Oui mais vous savez ce qui perdure encore plus ? L’ennui que j’ai eu à supporter pendant tout le temps qu’il m’a fallu pour suivre cet amour presque séculaire. Ne vous méprenez pas, j’ai vraiment aimé ce concept d’entrecroisement entre la vie de Jennifer et celle d’Ellie mais ça s’arrête là ! Je n’ai nullement été saisi par leur histoire que bien des gens ont trouvé touchant et même bouleversant. 
   Et c'est pour cette raison que je m’attendais tellement à être bouleversé que j’en fus cadavériquement bouleversé tant ce roman et la romance qui l’accompagnait m’ont plongé dans une éternelle perplexité. Jusqu’à maintenant je cherche encore le pourquoi de cette histoire et le pourquoi de tous ses détails pour arriver à une fin à laquelle on s’attendait d’une certaine façon. Je ne sais toujours pas comment j’ai fait pour achever ma lecture alors que je savais déjà au milieu du livre que ce serait une très grosse déception. Encore une romance qui ne me pousse guère à embrasser ce genre.
   Cependant, comme dit plus haut, les toutes dernières pages ont eu à réveiller quelque chose en moi… mais de courte durée vu que ce ne sont que les cinquante dernières pages. L’histoire avait pris un tournant qui, bizarrement, avait commencé à m’atteindre, à traverser la coque qui protégeait mon cœur. J’étais carrément sûr que si le livre avait une centaine de pages de plus qui concordaient avec les cinquante dernières, mon avis aurait été un peu plus allégé. Cependant l’auteur a attendu le mauvais moment pour m’offrit ce moment qui m’a procuré un regain d’espoir par rapport à ce roman. J’étais très frustré à l’idée de devoir achever ma lecture sur cette note alors que ça aurait pu être tout autre. Malheureusement il est des choses qui ne sont que ce qu’elles sont et La dernière lettre de son amant a été une énorme déception.









PARCE QUE JE T'AIME






                    Auteur: Guillaume Musso
                            Editeur: Pocket
              Genre: Contemporain, Suspens
                                Note: 5/5







Layla, une petite fille de cinq ans, disparaît dans un centre commercial de Los Angeles. Brisés, ses parents finissent par se séparer.
Cinq ans plus tard, Layla est retrouvée à l'endroit exact ou on avait perdu sa trace. Elle est vivante mais reste plongée dans un étrange mutisme.
À la joie des retrouvailles, succèdent les interrogations. Ou était Layla pendant toutes ces années ? Avec qui ? Et surtout : pourquoi est-elle revenue ?


                                                                         Avis 

   Après avoir lu Central Park du même auteur, je m’étais juré que je ne m’arrêterais pas là concernant ses autres écrits, que je lirais sans aucun doute tous ses autres romans d’une quelconque façon. Pour vous dire comment ma première expérience avec Musso, par le biais de Central Park, m’avait profondément marqué. J’en étais ressorti complètement bouleversé et émotionnellement instable, raison irrévocablement valable pour se plonger dans un autre de ses romans. Et cette fois-ci j’ai atterri dans Parce que je t’aime, un atterrissage qui ne s’est pas fait de la façon la plus douce qui soit. Parce que, encore une fois, Guillaume Musso m’a juste achevé et bouleversé à travers une autre de ses histoires qui ne m’a aucunement laissé indifférent. C’était juste effarant de savoir, dès le premier chapitre, que cette histoire allait profondément me marquer. Ce dernier, tout comme le prologue, était chargé de suspens, d’une intrigue qui allait nous tenir en haleine durant tout le reste du roman. On dirait que c’est caractéristique à Guillaume Musso d’hypnotiser ses lecteurs dès les premières pages du livre et, surtout, durant tout le reste du roman. Et ce dernier m’a offert une histoire des plus bouleversantes, des plus émouvantes et des plus touchantes qui soient. J’avais en permanence le cœur serré à chaque fois que l’auteur nous faisait découvrir l’histoire de chacun de ses personnages et même les interactions entre eux m’ont parfois donné des frissons tant c’était profondément émouvant et humain ! L’auteur a ainsi joué avec mes émotions durant toute l’histoire, m’achevant petit à petit, à chaque page, à chaque chapitre, pour me laisser, à la fin, complètement bouleversé et brisé. Une nouvelle claque (ENORME) de la part de Musso !
   Je dois vous avouer que j’attendais beaucoup, vraiment beaucoup de ce roman, tellement que j’aurais été énormément déçu s’il ne m’avait pas plus. D’une part parce que le premier livre que j’ai lu de cet auteur a juste été magnifique et j’avais lu beaucoup d’éloges sur celui-ci, donc normal que je m’attende à quelque chose de particulièrement magnifique et énorme. Et, en effet, ce fut magnifique et énorme, et bien plus que ça. Si je devais vous résumer ce livre, je vous dirais que c’est juste le réceptacle de cette magie qu’on appelle perfection. Non, je n’exagère point. Ce livre est, sous toutes les coutures, sous tous les angles, juste parfait. Parfait ! Durant toute ma lecture, j’avais l’impression que l’on me chatouillait le cœur avec des plumes d’ange tant j’étais en permanence dans un état de félicité absolue. Je n’avais même pas lu la moitié du roman que c’était déjà un très, très gros coup de cœur. Et plus j’avançais, moins j’avais envie de terminer ma lecture car c’est le genre de livre qui vous marque à la fin pour toute votre vie et vous donne envie d’oublier tout ce qui y était et de pouvoir le relire en ressentant les mêmes émotions que la première fois. Et compte tenu de cette avalanche d’émotions fortes qui m’a englouti, j’ai juste envie d’être victime d’une perte de mémoire pour revivre toutes ces émotions. Certes elles m’ont serré le cœur, donné envie de pleurer, de m’allonger et d’évacuer toute cette tension émotive, mais n’est-ce pas cela la magie des livres ? Ce serait juste une bénédiction si je pouvais ressentir encore tout cela, au centuple même s’il le faut. Musso a cette habilité incroyable d’atteindre le plus profond de nous, nous laissant par la même occasion dans un état proche de la dépression tant ce qu’il nous fait ressentir est à la limite insupportable pour nos pauvres cœurs de mortel.
   En outre, c’est juste déroutant la façon dont il fait ressortir parfaitement l’humanité de ses personnages. Il les rend tellement vivant, tellement réel, tellement proche de nous, tellement humain qu’on ne peut qu’avoir une relation qui illustre parfaitement la symbiose. En parcourant l’histoire de chacun de nos personnages, découvrant leurs peurs, leurs regrets, leurs rancunes, j’avais l’impression que tout ce qu’ils ressentaient m’étaient perfusé directement au niveau du cœur. A travers des mots aussi simples que poignants, Musso nous lie inexorablement à ses personnages, nous faisant ressentir la plus minime de leur joie, de leur souffrance et de leur désarroi. C’est l’un des rares auteurs à avoir ce don. L’un des rares qui arrivent à me plonger dans un capharnaüm d’émotions qui m’ont laissé pantelant et instable au tout dernier mot de l’histoire. Et jusqu’à présent je ne cesse de repenser à cette merveilleuse aventure que je viens de vivre avec ces personnages aussi attachants sans avoir un horrible pincement au cœur. Refermer ce livre a été comme tourner le dos à Connor, Evie, Mark, Alyson et j’ai juste envie de me replonger dans ce roman pour reprendre l’aventure à zéro.
   Passons à présent à l’éloge de la plume de Musso que je dois absolument faire. Je me dois sincèrement de parler de cette magnifique plume dont est dotée Mr. Suspens comme j’aime l’appeler à présent. Franchement rares sont les auteurs qui ont une plume qu’on qualifierait de baguette magique tant les mots qu’ils accouchent sur le papier ressemblent à des sortilèges qui nous ensorcellent à chaque fois que nos yeux s’en approprient. Je ne peux compter le nombre de fois où une phrase a été écrite d’une si belle manière que j’ai eu envie de la surligner (mais à chaque fois je n’avais pas mon stylo avec moi). Chaque phrase, chaque mot, chaque paragraphe faisait naître des frissons au niveau de ma nuque et qui s’emparaient de tout mon corps. Le pire c’était que à chaque page, sa plume nous renversait de plus en plus, mettant la pression sur notre cœur pour qu’il déverse tout ce qu’il contenait comme joie, tristesse et mélancolie, et tout ça en même temps. Je suis juste tombé fou amoureux de la plume de Musso et cela se renforce encore plus avec ma lecture de Parce que je t’aime. Tout comme ma situation post-Central Park, j’ai grave envie de me plonger dans un autre de ses romans et ce sera pour très bientôt.
   Mon premier coup de cœur de l’année ! Et je risque d’être encore bouleversé pour un bon bout de temps. Waouh !

   

THE BOOKIMISH AWARDS 2015


   Bienvenue, Bienvenue à la deuxième édition des Bookimish Awards! Au rendez-vous: bain de sang, armes tranchantes, rébellion, une arène, un jeu sanglant auquel peu de livres survivront et...hahaha! Ha non! Je me suis un peu trop emporté, ici ce sont les Bookimish Awards pas les Hunger Games. Pour ceux qui sont intéressés par ces derniers, c'est tout droit à droite...voilà merci. Mais pour les mordus de lecture (et non de bain de sang et de décapitation. D'ailleurs je ne vois pas pourquoi quelqu'un serait mordu de ça), VOUS ÊTES AU BON ENDROIT! Vous vous demandez bien au bon endroit pour quoi (enfin je crois, je ne suis pas médium), hé bien ici on parlera de livres, ces succulents bonbons qui nous ont accompagnés durant cette année 2015 qui a été pleine de bonnes comme de mauvaises choses. 
   Mais nos lectures ont toujours été à nos côtés dans nos moments les plus sombres. Certains nous ont fait voyager, rêver, donnés le sourire, bouleversés, émus et marqués à jamais alors que d'autres...pas tant que ça. Raison pour laquelle les Bookimish Awards sont là, pour couronner les lectures qui m'ont énormément marqué cette année et huer, maudire, déshonorer, immoler par le feu, flageller (bon ok c'est exagéré mais ce sont mes fantasmes les plus profonds concernant ces livres) ceux qui m'ont laissé un goût amer dans la bouche. Alors maintenant place à la cérémonie!
   Durant cette dernière, j'aurai l'immense plaisir d'avoir comme invités certains blogueurs et/ou booktubers qui auront à annoncer certains résultats. Je leur en suis d'avance reconnaissant.
   NB: Les Bookimish Awards ne sont pas ma création personnelle, je me suis inspiré des Wandering-World Awards de Jordan, du blog Wandering-World pour le faire, en changeant juste la sixième catégorie! Encore Merci Jordan :)
   Alors, les BOOKIMISH AWARDS vous seront présentés sous 8 catégories organisées en "couples" que voici:

- Coup de ♥ de 2015 / Plus grosse déception de 2015
- Meilleur 1er tome de 2015
 / Pire 1er tome de 2015
- Meilleure suite de 2015 / Pire suite de 2015
- Meilleure conclusion de 2015 / Pire conclusion de 2015
- Meilleur one-shot de 2015 / Pire one-shot de 2015
- Meilleur bit-lit 2015/Pire bit-lit 2015
- Meilleur roman réaliste de 2015 / Pire roman réaliste de 2015
- Meilleure dystopie de 2015 / Pire dystopie de 2015

   A présent que tout est dit, je déclare cette deuxième session des BOOKIMISH AWARDS ouverte! Mademoiselle Gaëtane Goujon! rangez-moi ce magazine cochon que vous lisez en douce! On dit bien qu'on a le droit de lire ce qu'on veut mais quand même...Cette fille a le don de me taper sur le sytème! 

   Sans plus tarder on va commencer par le premier couple des Bookimish Awards qui sera annoncé par le fantastique Robin de Robzii-Books

                              Coup de de 2015 / Plus grosse déception de 2015

Robin: Alors pour ce premier couple...non mais juste pour dire, vous imaginez un couple de livres? Avez-vous déjà pensé à ce à quoi ressembleraient leur progéniture? Moi je sais: des livres de poche...hahahahahahaha (rire de merde)
Présentateur (moi): Ouais ouais...bonne blague et si on passait à l'annonce maintenant Robin? 
Robin: Ha oui...Alors pour ce premier couple on a...roulement de tambours (sérieux mec?):

                          
Nos faces cachées (chronique) est sans aucun doute LE roman de cette année. Ce livre qui faisait tant parler de lui dès sa sortie a conquis mon cœur et tout mon être comme ceux de tant d'autres. Nos faces cachées a été une histoire bouleversante, émouvante, dévastatrice et incroyablement belle! Tout dans ce livre m'a donné des frissons qui m'ont parcouru tout le long du corps: l'histoire en elle-même et les personnages qui étaient juste...juste...Waouh! Ces deux critères combinés m'ont amené au bord des larmes et d'une crise émotionnelle. Après l'avoir refermé, je suis resté deux mois à avoir des pincements au coeur rien qu'en repensant au livre. Juste la vraie définition du mot "magique"! WAOUH! Une vraie, vraie claque! 
Promise quant à lui m'a fait l'effet d'une douche froide. Je classerais ce livre sur ma liste noire, c'est-à-dire les livres qui hantent mes cauchemars. Je n'attendais pas grand-chose de ce roman mais j'ai quand même été EXTRÊMEMENT DÉÇU par ce premier opus de la saga Matched. Déjà je dois préciser que je n'ai pas pu le terminer tellement c'était une torture pour moi. L'histoire de base était vraiment très originale mais mon Dieu! qu'est-ce que ça a été mal construite! Tout dans ce livre suait la médiocrité: l'intrigue, les personnages, l'histoire et tout le toutim. Je n'arrêtais pas de rouler des yeux à cause de certaines (nombreuses) scènes débiles et insensées. Pendant un moment j'ai même cru que j'avais attrapé une roulovisuelle (vous savez, cette maladie due au roulement excessif des yeux). Brrrrr!!! Ce livre me donne encore la chair de margouillat! 

                                 Meilleur 1er tome de 2015 / Pire 1er tome de 2015
   Et pour cette catégorie on appelle Gaëtane du blog Une Jeune Anonyme Névrosée. Sous vous applondissements, Gaëtane (oui c'est bien elle qui lisait un magazine érotique y a quelques minutes...oh! j'espère que c'est à cause de ce qu'elle lisait qu'elle est toute rouge comme ça parce que sinon appelez tout de suite les services sanitaires pour qu'on désinfecte la salle...on ne sait jamais ce qu'elle a pu attraper) 
Gaëtane (qui s'empare violemment de mon micro): Je t'emmerde Santi! J'avais prévu de faire un petit discours sympa mais tu m'as bousillé ma bonne humeur...Alors pour cette deuxième catégorie, ce sera un peu spécial car nous avons deux livres pour la partie "Meilleur 1er tome"...apparemment cet idiot n'a pas pu se décider et Santi, "couple" c'est par deux à part si tu prévois un plan à 3. 
Présentateur (moi): Waouh! Je t'ai vraiment enlevé ta bonne humeur, toi.
Gaëtante: Alors pour cette catégorie, mesdames et messieurs, on a:     


  
   Une braise sous la cendre (chronique à venir) était F-A-B-U-L-E-U-X! Fabuleux! Extrêmement fabuleux. Je l'ai lu il y a quatre, cinq jours et je suis vraiment content de ne pas avoir attendu 2016 pour le lire parce que ce roman fantasy m'a permis de clôturer cette année en beauté. J'ai été tenu en haleine du premier au dernier chapitre, de la première à la dernière page, du premier au dernier mot. Tahir a ingénieusement insufflé à son roman tout ce qui pouvait le métamorphoser en une perfection. Avec ses nombreux rebondissements, son intrigue si prenante, l'action à chaque chapitre et les innombrables surprises à vous faire décrocher la mâchoire, ce premier tome de la série a été juste extraordinaire et m'a juste laissé époustoufler; et promet une suite qui va être éblouissante!
   Miss Peregrine et les enfants particuliers (chronique) a aussi été un des livres ayant ouvert une saga qui m'a le plus marqué, particulièrement de par son univers. Je ne m'attendais pas à grand chose en le commençant parce que ça avait l'air trop jeunesse dans ma tête mais quelle claque je me suis pris! Ce roman m'a donné des frissons, des moments de félicité, d'angoisse et certains pleins de magie. J'avais en permanence le cœur qui battait la chamade et les nerfs à vif tant c'était haletant, époustouflant et incroyablement dément. Avec CE final qui m'a juste laissé en mode "cerveau qui ne fonctionne plus", l'attente pour le troisième tome va être cruelle. 
   Half Bad (chronique) ou comme je l'ai appelé Le-Roman-Où-Longueurs-Et-Ennui-Sont-Rois ne m'a pas vraiment vendu cette série. Lorsque j'ai fini ce premier opus, je me suis juré que je ne lirai pas le deuxième tome parce que Half Bad ça m'a trop frustré et énervé. Ce roman est tellement, tellement, tellement long que j'avais l'impression de traverser le désert avec une cabane sur le dos. C'était une lecture laborieuse parce que, je me rappelle, je lisais juste 15 pages par jours tant je m'ennuyais. J'ai failli l'abandonner à plusieurs reprises mais j'ai tenu bon et à la fin j'ai fait une chute qui m'a fracassé toute mon envie de lire quoi que ce soit. Encore un roman qui m'a traumatisé cette année. 

                                   Meilleure suite de 2015 / Pire suite de 2015 
   Pour cette catégorie, j'appelle Clara de Croqueuse-Livres, sous vos applaudissements.
  Clara: Bonsoir tout le monde! Belle soirée n'est-ce pas? Belle comme cette robe que je porte qui épouse mes formes tel leur fiancé, vous ne trouvez p...
   Moi: Clara, Clara, je sais que tu adores parler de toi mais l'annonce s'il te plaît...merci.
  Clara: Bon, bon! On ne peut même plus souligner sa sexy-attitude! Alors pour cette catégorie l'heureux élu et le malheureux enfant qui n'a pas plu à Santi sont:

                               
   La Cité du feu sacré (chronique) a été un final digne de ce nom. Cassandra Clare a vraiment fait un travail de génie et de forgeron en polissant et perfectionnant ce sixième et dernier opus de la saga The Mortal Instruments que j'en ai eu les larmes aux yeux à la fin. Un final dément, rythmé en action, époustouflant et carrément explosif!
   Memoria (chronique) je n'ai qu'une chose à dire sur ce livre: What the hell did I just read? Parce que franchement je n'ai rien, rien, rien saisi de ce deuxième opus. Je n'ai pas été très pris par cette suite de Multiversum, c'était très plat et ennuyant comme suite qui ne m'a donné aucunement l'envie de finir la saga malheureusement.

                         Meilleure conclusion de 2015 / Pire conclusion de 2015
   Axelle, me ferais-tu le plaisir de présenter cette catégorie? 
   La dénommée: Mais bien sûr Santi! Alors moi je vais faire vite parce que j'ai laissé ma fille au fond de la salle avec un briquet...oh non, ne vous inquiétez pas elle a deux ans, elle ne risque rien (sixième sens d'une..."mère"?). Alors pour cette catégorie on a: 
   C'est le seul livre qui mérite de se retrouver dans cette catégorie parce que ça a été un final qui incarne parfaitement le vocable "perfection"! Ecrire ces mots me donne envie de le relire...tentation...tentation...
   Concernant la deuxième partie de cette catégorie, aucun des conclusions de série que j'ai lues cette année n'a été un Flop pour moi, je les ai tous adorés donc aucun élu pour "Pire conclusion de 2015).

                            Meilleur one-shot de 2015 / Pire one-shot de 2015 
   Mesdames et messieurs, Camille de Bouquineuse-Accro, sous vos applaudissements! Elle vous présentera cette catégorie avec toute la joie qui s'impose. Camille!
  Elle: Hihihihihihi...je suis ravie d'avoir la possibilité de présenter cette catégorie, ravie! Hihihihihihi...tellement ravie que je mouille même ma culotte...hihihihihi bande de petits coquins.
  Moi: Camille déjà on n'est pas dans un hippodrome alors arrête de hennir comme ça, ensuite tu devrais un peu moins forcer sur la bouteille et enfin, arrête de faire la dévergondée et FAIS l'annonce! 
   Elle: Oh lalalalala on calme les ardeurs, on les calme... Alors pour cette catégorie on a comme salopes (bip!): 

                                 
   Encore Nos faces cachées oui! Il n'y avait que ce livre que je pouvais mettre ici parce que c'est le seul one-shot de toute l'année qui m'a fait autant vibrer d'émotions tout le long de ma lecture. 
   Quant à Perdue et Retrouvée, je dois avouer que j'ai failli le choisir en tant que plus grosse déception de l'année parce que j'attendais beaucoup de livre! Mais ma grosse attente est proportionnelle à la grosse déception que je me suis prise en pleine gueule. Ni l'histoire, ni les personnages ni le dénouement n'ont su réveiller un quelconque sentiment en moi. Terrible!

                                  Meilleur bit-lit 2015/Pire bit-lit 2015 
   Cette catégorie je la dédie à celle qui m'a initié à l'univers bit-lit, mon amie, mon sucre d'orge Maimouna! Veuillez, sous vos acclamations, accueillir Maimouna Wade Diop! 
  Elle: Merci! Merci! C'est un accueil un peu trop chaleureux pour moi mais qui va bien avec l'occasion vu que cette catégorie cible les livres qui nous ont donné des bouffées de chaleur...oh dieu! Reyes Farrow...je plussoie.
   Moi: Évite juste d'avoir un orgasme sur scène, ce serait...dégradant.
   Elle: Vaut mieux que je fasse vite alors parce que je sens que ça ne va pas tarder. Alors pour la catégorie Meilleur bit-lit 2015/Pire bit-lit 2015 on a: 

                           
   Mon Dieu! Charley Davidson est sans aucun doute ma deuxième saga bit-lit préférée après La Confrérie de la dague noire de J.R.Ward. Depuis que j'ai lu le premier tome je suis tombé amoureux de cette série et de son épique, incroyable héroïne Charley. Cette saga qui mêle fantastique, mystère, humour, mythes et érotisme a tout pour plaire avec des personnages juste magnifiques, Charley a le don de me faire rire jusqu'à avoir mal au ventre! Une saga qui, j'espère, ne se terminera jamais, vraiment je ne le souhaite pas.
   Quant à Succubus Blues, j'ai eu beaucoup de mal avec ce livre. C'était un roman qui me tentait beaucoup mais durant ma lecture je n'ai rien trouvé de ce que je voulais voir dedans. L'histoire était loin d'être palpitante et j'avais beaucoup de mal pour m'attacher à notre héroïne mais avec le dénouement je me languis de lire la suite.

              Meilleur roman réaliste de 2015/ Pire roman réaliste de 2015 

                           
   Je t'ai rêvé (chronique à venir) que j'ai lu y a peine deux jours en une soirée, oui en une soirée, a été une grosse, grosse, grosse claque émotionnelle. En lisant ce livre j'avais l'impression qu'on me perforait le cœur à chaque page. Les émotions étaient comme une mer déchaînée qui nous noyait dans une perpétuelle mélancolie. Je suis ressorti de ce roman complètement bouleversé, ému et achevé émotionnellement! L'un des meilleurs romans que j'ai lus dans ma vie! 
   Paper Towns (chronique) oulaaaaaaaaaaaaaaaaa, ce n'est pas ma tasse de thé Green (vous voyez le jeu de mots? thé green, genre thé vert mais avec le nom de l'auteur...hahahahaha...encore une de mes blagues foireuses). Ce roman est la réincarnation de la frustration que j'avais bannie de ma vie mais elle est revenue à la charge! Seigneur! Je ne sais toujours pas comment j'ai fait pour achever ce livre alors que j'étais en permanence énervé. Chaque page était source d'irritation! Brrr...un vrai cauchemar ce livre! 

                   Meilleure dystopie de 2015 / Pire dystopie de 2015

                    
   Cress (chronique), troisième tome de la saga des Chroniques lunaires a été un immense, immense, immense coup de foudre, c'est de loin le meilleur tome de cette saga pour le moment (le quatrième tome sort bientôt). J'ai été plongé dans un ouragan d'action, de suspens, de rebondissements, de révélations et de surprises qui ont failli me faire exploser le système nerveux. Meilleure dystopie parce que l'univers, bien que très attrayant dans les deux premiers tomes, a été beaucoup plus hallucinant dans ce troisième opus! Une pure merveille! 
   Promise, je me devais de le remettre ici parce que franchement l'univers du livre était vraiment banal et bidon! L'auteure aurait pu faire un effort pour mieux construire celui-ci. A aucun moment je n'ai eu l'impression de m'y perdre. C'était très peu détaillé et avec l'histoire qui n'était pas accrochant, c'était difficile de se plonger dans l'univers.

   C'est avec cette catégorie qu'on termine les Bookimish Awards 2015! Comme vous pouvez le voir, cette année a été remplie de nombreux coups de coeur, de livres qui m'ont bouleversé et marqué. J'ai lu très peu de livres, mais ce peu a su me combler pleinement. 2016 est là, alors je vous souhaite une très belle année à tous, que vos lectures soient de délicieux cookies! 
                              Puisse 2016 nous être favorable à tous!


















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