TV SHOW TIME: SHADOWHUNTERS: OF MEN AND ANGELS (SAISON 1, EPISODE 6)

   Après un début un peu donky-donky, la série Shadowhunters commence à montrer son vrai potentiel. Depuis le cinquième épisode, en effet, la série tirée des romans The Mortal Instruments de Cassandra Clare, a eu un grand jet explosif. L'épisode 5 a été juste mortel, dément et haletant. Ayant eu peur que le sixième épisode ne vienne effondrer la tour de cartes, je fus complètement surpris et ébahi par le tout dernier épisode. OF MEN AND ANGELS, sixième épisode de Shadowhunters a été beaucoup plus entraîant, accrochant et palpitant que le cinquième. "WAOUH!" Il n'y avait que ce mot qui se répétait en boucle lorsque ce sixième épisode s'est achevé sur une note qui nous laisse carrément sur notre faim et sur une impatience de regarder le prochain épisode. 


   
   OF MEN AND ANGELS a été un capharnaüm d'action, de révélations, de découvertes, de rebondissements qui a hissé cet épisode à un niveau auquel je ne m'attendais pas du tout. La série a été atrocement bafouée depuis le début mais je pense qu'à présent les bourreaux auront leur cœur dompté par cet épisode (ainsi que le cinquième) qui a été juste PERFECT! C'est dès les toutes premières minutes que l'action nous tient en étau et à chaque scène nous sommes emportés sur une montagne russe de sensations fortes. Depuis le début de la série, aucun épisode ne m'avait autant tenu en haleine. Mon appréhension concernant le futur de cette série s'est complètement dissipée sous l'effet de cet épisode qui a été un baume au cœur. Électrisant, palpitant, haletant, Of Men and Angels a ouvert une brèche d'espoir pour cette série.
   Parlons à présent de "la façon dont la série s'éloigne un peu des livres" que certains ont soulignée. Personnellement, c'est avec joie que j'accueille cet aspect de la série. Même si sur bon nombre de plans on reste attacher aux livres, c'est vraiment un plus, selon moi, que sur d'autres la série tente de se libérer de la trame des livres. C'est dans le but de ne pas spoiler que j'éviterais de souligner ces aspects mais de mon point de vue c'est ce qui fait que j'aime beaucoup plus cette série parce que ce ne serait vraiment pas drôle de tout connaître à l'avance en regardant la série. J'espère vraiment qu'à l'avenir ils se démarqueront un peu plus de la série livresque, pas radicalement, mais de façon assez allégée. 
   Concernant le casting, j'avoue avoir du mal pour certains depuis le début...bon deux tout simplement, Dominic (Jace) et Katherine (Clary). Leur jeu d'acteur laissait vraiment à désirer dans les premiers épisodes, tant que je ne cessais de faire des grimaces à chaque fois qu'ils ouvraient la bouche. Mais avec les deux derniers épisodes, et surtout celui-ci, c'est juste incroyable comment ils sont juste arrivés à entrer dans la peau de leur personnage. Même si j'ai toujours un peu de mal avec Katherine, je trouve qu'elle arrive de plus en plus à faire la symbiose avec son personnage... comme quoi faut donner une chance à tout le monde. Je vais ajouter le fait que le comportement de Jace durant les deux derniers épisodes a été des plus exécrables. Des fois j'ai l'envie aiguë d'être expert en runes pour l'immoler par le feu. Mais bon, c'est Jace, le nombrilisme et l'irritation incarnés, il ne faut pas s'attendre à autre chose. 
   MAIS! Alec, Izzy, Magnus et Simon sont juste mes favoris, plus particulièrement Magnus. J'ai un faible pour ces quatre là et je trouve qu'ils sont les couleurs dans cette ténébreuse série (Shadowhunters! Shadow! Vous saisissez le jeu de mots? Non? Bon ok..on passe). Je trouve que les acteurs qui incarnent ses personnages le font juste à la perfection. Faut dire que je préfère largement les acteurs de la série télévisée à ceux du film. J'ai juste l'impression d'avoir en face de moi (enfin sur l'écran) les personnages tels que je me les imaginais durant ma lecture des livres. Comme diraient les anglais, They are just perfection!
  La fin de ce sixième épisode, comme dit plus haut, nous laisse sur notre faim et nous laisse mariner dans l'impatience. Le changement radical d'un des personnages m'intrigue beaucoup et m'irrite un peu sur les bords mais j'ai tout de même hâte de voir ce que ça va donner. Et la toute dernière scène de l'épisode me donne encore plus envie de me jeter sur le prochain épisode qui ne sort pas assez tôt pour moi. Même si je connaissais déjà  à l'avance les nombreuses révélations de l'épisode, elles m'ont juste donné de profonds battements de cœur! J'ai juste très, très hâte pour le septième épisode. HÂTE! 
4/5
                                          

LA FILLE DE BRAISES ET DE RONCES,T2: LA COURONNE DE FLAMMES







                          Auteure: Rae Carson
                              Collection: R
Genre: Fantasy, Young Adult, Heroic Fantasy
                             Note: 4.5/5 







Elisa est devenue une héroïne malgré elle. Secondée par le fidèle Hector et par ses compagnons du Malficio, elle a mené son peuple à la victoire grâce au pouvoir de sa Pierre Sacrée en terrassant une armée menée par des sorciers tout-puissants, les Animagi. Le trône de Brisadulce lui revient de droit, mais les membres de la cour complotent contre cette reine de dix-sept ans. Elisa échappe de justesse à plusieurs tentatives d'assassinat. Elle ne peut accorder sa confiance à personne et se rend vite à l'évidence, la mort dans l'âme : elle doit unir sa vie à celle d'un seigneur de Brisadulce si elle veut asseoir son autorité. Suivra-t-elle la voie de la raison quand ses sentiments à l'égard d'Hector sont de plus en plus forts ? Pour conquérir le pouvoir dont elle a désespérément besoin afin de vaincre ses ennemis et accomplir sa destinée d'Elue, Elisa part à la recherche d'une source de puissance illimitée, le mythique zafira. Une quête périlleuse qui l'entraînera dans un extraordinaire jeu de piste par-delà les océans. Dans cette quête l'accompagnent ses amis les plus chers, le garçon qui l'a trahie, et l'homme qu'elle aime. Si la chance est avec elle, elle en sortira vivante. Et plus puissante que jamais. Mais il y a un prix à payer.

Avis


    Fascinante! Cette saga est juste fascinante. Le premier tome (chronique) a été un gros, gros, terrible coup de cœur. Et ce second opus vient juste confirmer la magnificence de cette série! Je me suis encore une fois plongé dans l'histoire de la saga avec hardiesse, passion et amour tant cette suite a été une pépite. Même si le début a été un peu plat, La Couronne de Flammes s'est très vite reprise et m'a offerte une intrigue et une aventure qui ont été les maîtres des battements de mon cœur.  
   J'étais tout excité en ouvrant ce livre qui, je ne le savais pas, contenait un des nombreux sortilèges qui m’envoûtent en lisant un roman. Il n'a fallu que mes yeux entrent en contact avec les premiers mots de ce tome pour que je sois emporté dans l'univers du livre et uniquement dans celui-ci. Les premières pages ont été, cependant, un peu pauvres en action, les choses se tassaient un peu durant les premiers chapitres. L'auteur s'évertuait beaucoup plus à nous souligner les conséquences des derniers événements du premier tome tant et si bien que rien de bien palpitant ne resurgissait durant ces premiers chapitres. Cependant, et bien heureusement, Carson a une de ses façons de nous faire accrocher à son histoire même si elle est aussi plate que le derrière d'un mannequin qui subit un régime corsé. Il y a cette chose dont je ne peux mettre un nom dessus qui nous tient irrévocablement emprisonner dans le roman. Aurait-elle listé les courses d'Elisa que ça me tiendrait en haleine. 
   Rae Carson est, en effet, dotée d'une des plumes les plus ensorcelantes que j'ai eu à découvrir depuis que le monde des livres m'a ouvert ses portes. J'étais complètement en extase lorsque j'ai fait l'expérience de sa plume de phénix durant le premier tome et je l'étais encore plus lorsque cette dernière a encore une fois réussi à murmurer des mots, phrases, paragraphes, chapitres à mon cœur qui m'ont métamorphosé en un enfant devant une boutique de confiseries.  Cette auteure est irrémédiablement de ceux qui vous obnubilent de par leurs mots qui sont tels des enchantements sortis tout droit du grimoire d'un sorcier. Parce que c'est juste étonnant et fascinant comment elle est arrivée durant deux tomes entiers à m'immerger complètement dans son histoire, dans son univers si bien construit et même dans ses personnages qui sont juste les perles de cette série. 
   Pour revenir à ce deuxième opus, plus précisément à sa trame, je n'ai qu'une chose à dire: C-A-P-T-I-V-A-N-T! C'était juste fantastiquement captivant, hypnotisant et haletant. Entre une intrigue politique, une quête magique à travers un univers qui l'est tout autant, des rebondissements et des surprises à vous faire rater des battements de cœur, Carson nous remet dans son monde aux côtés d'Elisa et de sa troupe. Quand je pensais que je ne pourrais apprécier ce deuxième tome autant que le premier, l'auteure a très bien fait de rectifier ma pensée. Parce que cette suite a été juste le corollaire de l'introduction de cette sublime série tant elle a été parfaite sur tous les plans. 
   Dès que les choses ont commencé à bouger, c'en était fini de moi. Je n'arrivais plus à quitter des yeux le moindre mot de ce roman. Il y avait en permanence de l'action, des rebondissements, des retournements de situation et des surprises à vous marteler le crâne à coups de marteau. J'étais tout simplement perdu dans cette rocambolesque histoire d'aventure et de quête mêlée de conflits politiques qui rendaient le tout encore plus exquis. Carson est ingénieusement arrivée à agencer ces deux aspects et en a fait un cocktail explosif. Complètement en apnée, je tournais avidement les pages, étant de plus en plus assoiffé à chaque fois que j'achevais un chapitre. A la fin de chacun d'eux, l'envie de poursuivre notre lecture était de plus en plus aiguisée. Chaque chapitre avait son lot de perfection qui nous ancrait encore plus dans l'histoire de telle façon qu'on en ressortait que lorsque nous arrivions à la toute fin. 
   Concernant cette fin, elle a été beaucoup plus rythmée, entraînante et haletante. Chaque page des cent dernières qui nous rapprochaient de la fin nous donne des frissons tant c'était électrisant. Les scènes étaient pleines de suspens, d'action mais aussi et surtout d'émotions. Il y en avait tant que ces dernières en étaient un vrai capharnaüm. J'avais comme l'impression d'avoir de l'électricité qui me parcourait tout le corps. Les sensations étaient arrivées au-delà du supportable et les choses allaient à une vitesse si alarmante que mon cœur était à deux doigts de lâcher. C'était une de ces fins qui vous laissent pantelantes, bouleversées émotionnellement et, MON DIEU, carrément sur votre faim! La dernière phrase, j'ai bien dit la dernière phrase, m'a juste donné envie de me jeter sur le troisième et dernier tome. C'était une phrase pleine de promesses, la promesse d'un dernier opus aussi palpitant que les deux premiers, la promesse que cette série me marquera à jamais! 
   Pour finir soulignons la perfection de l'univers du livre et des personnages qui l'ont foulé de leurs pieds. De toutes les fantasy que j'ai lues, l'univers de La Fille de braises et de ronces est sans aucun doute l'un des plus impressionnants, des mieux bâtis et des plus magiques. Je suis fasciné par tout ce que recèle cet univers, son histoire, ses différents contrées et la magie dont elle regorge. Rae Carson a fait un travail d'ingénieur en bâtissant un univers qui me met des étoiles dans les yeux depuis le premier tome. Quant à nos personnages, ce n'est vraiment pas possible la façon dont je me suis aveuglément attaché à eux. Chacun d'entre eux s'est ancré dans mon cœur depuis le début de la série. Elisa est juste le personnage qu'on aimerait rencontrer dans tous les romans: inflexible, courageuse, sarcastique, drôle et avec une langue bien pendue, c'est juste impossible de ne pas tomber sous son charme. Il en est ainsi de tous les autres personnages qui sont tout aussi attachants. Il me tarde tout simplement de les retrouver dans le troisième et dernier opus!


   

LA DERNIERE LETTRE DE SON AMANT






                             Auteur: Jojo Moyes
                               Editeur: Milady
                              Genre: Romance
                                   Note: 1/5








En 1960, quand Jennifer se réveille à l'hopital après un accident de voiture, elle a tout oublié. Alors qu'elle cherche à comprendre pourquoi elle devenue étrangère à sa propre vie, elle retrouve une lettre d'amour. Son correspondant, qui signe d'un simple "B", semble prêt à tout pour elle. Quarante ans plus tard, Ellie découvre cette correspondance dans les archives du journal pour lequel elle travaille. Elle brûle de savoir comment s'est terminée l'histoire de ces deux amants — et, par la même occasion, si celle qu'elle vit vaut vraiment le détour. La dernière lettre changera leur vie à tout jamais.

   En lecture commune avec ma binôme adorée, Croqueuse-Livres! Sa chronique, beaucoup plus enthousiaste, est par ICI

                                                                      Avis

   Ce n’est pas dans mes habitudes de comparer les écrits (bon ok je le fais très souvent, je sais) d’un même auteur mais là faut vraiment que je le fasse ! Avant toi de Jojo Moyes a été l’un des plus gros coups de cœur de l’année 2014, un livre qui m’avait profondément marqué durant cette année, tellement que je suis resté plus de deux mois à avoir des pincements au cœur rien qu’en y pensant. Il aurait sans aucun doute figuré dans mes palmarès si je n’avais pas lu Aristotle and Dante discover the secrets of the universe. Cependant, ces derniers jours je viens de découvrir un autre des romans de Moyes, La dernière lettre de son amant, et comparé à Avant toi, j’ai juste envie de grincer des dents. Oui, vous avez bien deviné, ce roman a été une grande catastrophe livresque, l’une des pires qui me soient arrivées de toute ma vie. 
   En terminant ma lecture j’avais l’impression qu’on m’avait plongé dans les eaux de l’Arctique pour l’éternité, c’était une vraie douche froide cette lecture, si froide qu’il me faudrait un terrible coup de foudre livresque pour me remettre de cette aventure romanesque et cauchemardesque que je viens d’achever. J’entends déjà les grognements des fans de cette auteure mais je dois dire les choses telles qu’elles sont : ce roman a été l’une des pires romances qu’il m’ait été offertes de lire et croyez-moi, j’en ai lu…très peu.  Très peu, certes, mais par rapport aux autres je crois que c’est l’une des romances qui a le moins éveillé des sentiments en moi. J’étais en permanence en attente de la partie où j’allais vraiment commencer à être touché par l’histoire comme de nombreux lecteurs l’ont été, à être extrêmement ému, bouleversé même. Mais ce fut totalement le contraire. 
   L’histoire était vraiment très plate, si plate que je suis arrivé à un moment où j’ai abandonné le livre pour en reprendre un autre. Ce n’est qu’au prix d’un immense effort intellectuel et même physique que je suis arrivé à enfin le terminer pour en ressortir complètement déçu et atterré par tant de médiocrité romantique (j’entends encore les grognements). Le plus dur c’est que ce n’est que vers les cinquante dernières pages que l’histoire a décidé de montrer son vrai potentiel. Ces dernières pages, en effet, ont merveilleusement réussi à me titiller le cœur. J’en étais même à un stade où j’affichais un sourire jusqu’au dernier mot de l’histoire tant ces pages finales étaient belles et pleines de sentiments. C’était juste dommage que j’eusse à attendre jusque-là pour être touché.
   L’entrée en matière de ce roman a été exécrable pour moi. Je me suis pris un marteau en pleine tête dès le début du roman tellement il m’était difficile de m’accrocher à l’histoire. J’avais tous les problèmes du monde pour lire plus de cinq pages sans avoir envie de reposer le livre et d’aller voir ailleurs. J’aurais largement préféré avoir un début qui était assez prenant pour avoir une fin complètement niaise mais dans ce cas-ci je ne peux dire laquelle des parties était la plus insipide entre le début et le reste du livre. Les premières pages et premiers chapitres n’invitaient vraiment pas à s’accrocher à l’histoire. Au contraire j’avais la nette impression que tous les mots, toutes les phrases du roman s’étaient ligués contre moi pour me faire carrément décrocher de ce dernier. Le problème c’est qu’il aurait déjà fallu que j’eusse accroché pour décrocher, ce qui ne fut pas du tout le cas. 
   Déjà la romance n’est pas mon genre de prédilection, loin de là, et si celle-ci a regroupé tout ce qu’il y a de plus ennuyeux, de plus lourd et de plus soporifique en son sein, ça n’allait évidemment pas le faire pour moi. L’idée du roman était vachement originale, ça, faut le dire et l’auteur a beaucoup fait pour la développer au fil des pages. Cependant et malheureusement sa façon de faire n’avait pas titillé mon intérêt. Mes premiers instants dans ce livre ont été beaucoup plus un acharnement pour ne pas abandonner ce dernier qu’une lecture. A chaque page c’était un combat pour déceler quelque chose qui me ferait voir l’histoire d’une autre façon qu’un ennuyeux récit sans rebondissement qui n’a réveillé aucun sentiment en moi… à part durant les toutes dernières pages.
   Je pense qu’il y a principalement une chose qui s’est érigée en obstacle durant toute ma lecture : les protagonistes. J’ai eu, en effet, beaucoup, beaucoup, énormément de problèmes avec ceux qui ont peuplé ce roman. Tout comme avec l’histoire, j’ai essayé tant bien que mal, avec chacun d’entre eux, d’avoir une certaine alchimie mais comme avec la majorité des romances que j’ai lues, les personnages me posent de terribles problèmes. La différence c’est que dans les autres romances les personnages m’irritaient, m’énervaient et réveillaient les plus meurtrières envies tapies au fond de moi alors que dans La dernière lettre de son amant les personnages ne m’ont fait ressentir quoi que ce soit, pas même de l’irritation, ce qui est encore pire. Ils étaient fades, vides et complètement dénués de vie. J’avais l’impression que plus j’avançais dans ma lecture plus ils m’avaient l’air encore plus insipides. Je n’arrivais vraiment pas à m’y faire avec tous les protagonistes de ce roman. 
   J’ai dit plus tôt qu’ils ne suscitaient pas grand-chose en moi mais l’un d’entre eux a fait l’exception : Jennifer. Je sais que lorsqu’on lit certains livres on doit mettre une certaine distance entre nos principes et le roman mais dans ce cas-ci je n’ai pas pu m’en empêcher. J’ai eu beaucoup de ressentiments à l’encontre de Jennifer pour sa relation extraconjugale. Elle est très rapidement devenue une anti-héroïne alors que là n’était pas le but mais je n’ai vraiment pas pu m’en empêcher. J’ai bien dit que l’idée du roman était originale mais certains de ses aspects m’ont un peu perturbé, je n’ai pu évité d’être agacé par cet aspect particulier de l’histoire.
   En outre, pour revenir sur la romance, point central de cette histoire, je dois dire-ou redire- que c’est l’une des plus exécrables que j’ai jamais lues !  Cette romance c’était une vraie torture pour moi. D’accord, j’entends déjà certains me dire « C’est une romance qui fait voir que l’amour peut perdurer jusqu’à la fin de la vie ». Oui mais vous savez ce qui perdure encore plus ? L’ennui que j’ai eu à supporter pendant tout le temps qu’il m’a fallu pour suivre cet amour presque séculaire. Ne vous méprenez pas, j’ai vraiment aimé ce concept d’entrecroisement entre la vie de Jennifer et celle d’Ellie mais ça s’arrête là ! Je n’ai nullement été saisi par leur histoire que bien des gens ont trouvé touchant et même bouleversant. 
   Et c'est pour cette raison que je m’attendais tellement à être bouleversé que j’en fus cadavériquement bouleversé tant ce roman et la romance qui l’accompagnait m’ont plongé dans une éternelle perplexité. Jusqu’à maintenant je cherche encore le pourquoi de cette histoire et le pourquoi de tous ses détails pour arriver à une fin à laquelle on s’attendait d’une certaine façon. Je ne sais toujours pas comment j’ai fait pour achever ma lecture alors que je savais déjà au milieu du livre que ce serait une très grosse déception. Encore une romance qui ne me pousse guère à embrasser ce genre.
   Cependant, comme dit plus haut, les toutes dernières pages ont eu à réveiller quelque chose en moi… mais de courte durée vu que ce ne sont que les cinquante dernières pages. L’histoire avait pris un tournant qui, bizarrement, avait commencé à m’atteindre, à traverser la coque qui protégeait mon cœur. J’étais carrément sûr que si le livre avait une centaine de pages de plus qui concordaient avec les cinquante dernières, mon avis aurait été un peu plus allégé. Cependant l’auteur a attendu le mauvais moment pour m’offrit ce moment qui m’a procuré un regain d’espoir par rapport à ce roman. J’étais très frustré à l’idée de devoir achever ma lecture sur cette note alors que ça aurait pu être tout autre. Malheureusement il est des choses qui ne sont que ce qu’elles sont et La dernière lettre de son amant a été une énorme déception.









Like us on Facebook

Flickr Images