SIGMA FORCE-TOME 3: LA BIBLE DE DARWIN







                         Auteur: James Rollins
                             Editeur: Pocket
                      Genre: Thriller, Policier
                              Note: 4.5/5







   Breslau, août 1945. Dans les décombres du IIIe Reich, un physicien allemand détenteur de secrets SS fuit l’avancée soviétique.
   De nos jours dans l’Himalaya. Au Népal, des moines bouddhistes ont été décimés par un mal inconnu. Sur place, ce que découvrent Lisa Cummings, médecin, et Painter Crowe, agent de la Sigma Force, défie l’imagination.

   Au même moment, à Copenhague. L’exemplaire de la Bible ayant appartenu à Charles Darwin doit être mis aux enchères et déchaîne une lutte meurtrière pour sa possession.
   Plus de soixante ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, les monstres dont rêvaient d’accoucher le IIIe Reich sont sur le point de voir le jour…

                                                                   Avis

   Un de plus ! Un coup de cœur de plus ! Un coup de cœur de plus de la part de James Rollins. Depuis que j’ai découvert cet auteur par le biais de sa saga Sigma Force, je n’ai été que conquis par tous ses écrits. Et depuis que j’ai commencé cette saga, je n’ai cessé de me plonger à chaque fois dans un nouveau tome. Et le dernier en date, La Bible de Darwin, a été un chef d’œuvre phénoménal. Comme tous les livres de Sigma Force, ce dernier m’a offert une pléthore de pages qui étaient à leur tour remplies d’un capharnaüm d’action, de suspens, de bouleversements, de retournements de situation et un nombre incroyable de scènes à rendre irréguliers les battements de votre cœur. La particularité de cette série se trouve dans le fait que c’est impossible de savoir lequel des tomes est meilleur que l’autre. A chaque qu’on en achève un il devient notre Graal avant qu’un autre ne vienne le détrôner et ainsi de suite. Dans chacun de ces tomes, Rollins y a inoculé l’essence même du thriller, soufflant un air de pure extase qui nous hypnotise du premier au dernier mot.
   Je n’avais aucun doute sur le fait que j’allais me plonger corps et âme dans ce deuxième opus de la saga Sigma Force. Il arrive souvent qu’on ait une confiance aveugle en un auteur tant il a l’habitude de nous plonger dans les eaux bouillantes de la mer Coup de foudre. Et c’est cette confiance qui existe entre moi et James Rollins. Raison pour laquelle je n’ai aucunement été surpris lorsque, dès les premières pages, j’étais déjà acculé par une vive extase qui me promettait des moments forts durant tout le reste du livre. A l’instar de tous ces romans, Rollins promet à son lecteur d’être emprisonné dans les pages du livre dès qu’il pose les yeux sur le tout premier mot. L’auteur, en effet, jette comme on dirait un sortilège d’ensorcellement dans les toutes premières pages du roman auquel on ne peut que succomber. C’est ainsi qu’on reste inexorablement et de la façon la plus excitante qui soit enfermer dans ce terrible, addictif, surprenant, haletant, infernal et rocambolesque thriller qui m’a juste ébranlé et poignardé de part et d’autre.
   Action, suspens, surprises, retournements de situation, surprises, révélations choc, nombre incalculable d’AVC qui assomme le lecteur, voilà en gros comment je décrirais La Bible de Darwin. Rollins a su comment imbriquer tout cela pour faire de ce thriller un véritable puzzle dans lequel il nous jette et nous laisse baigner dans une virulente aventure à travers le temps, la science et l’humanité ainsi que l’histoire de cette dernière. Mêlant parfaitement des débris historiques et le présent, ce roman a su m’embarquer dans un sensationnel périple dont je ne suis aucunement ressorti indemne. Afin d’aiguiser la faim de son lecteur, James Rollins accule ce dernier par le biais d’un suspense incroyablement bien mené. Chaque chapitre en était tellement rempli que c’est toujours un miracle que je sois toujours capable d’utiliser mon cerveau tant la tension qui habite les pages de ce roman aurait pu le faire disjoncter.
   En outre, c’était juste incroyable la façon dont les scènes choc s’enchaînaient à une telle vitesse qu’on avait à peine le temps de respirer à chaque fois qu’on ressortait de l’une d’elles. A ce rythme j’allais tout simplement tomber en syncope à la dernière page du livre et c’est ce qui arriva finalement. Quand j’y repense j’ai comme l’impression que chaque page du livre constituait une scène à vous couper le souffle. Par le biais de ces scènes remplies d’action et de moments incroyablement dantesques, l’auteur nous transfusait au fur et à mesure une dose d’adrénaline non négligeable. Une dose d’adrénaline qui me faisait dévorer voracement les pages du livre qui défilaient sous mes doigts sans que je ne m’en rende compte. Le livre aurait pu se terminer soudainement que je ne m’en serais pas rendu compte tant j’étais profondément et passionnément plongé dans les mots, les phrases, les chapitres de ce pur thriller.
   Par ailleurs, à l’instar de tous les autres romans de cette série épique, La Bible de Darwin se peint comme une infernale ascension sur l’un des plus grands monts du monde. Plus tu montes plus l’air se raréfie dans tes poumons. C’est exactement cela que je ressentis en défilant dans les pages de ce livre et tout cela grâce à cet incroyable suspens que l’auteur a inoculé à ce roman. Je ne pensais pas que le suspense haletant qu’on retrouvait dans les premiers chapitres pouvait s’aiguiser au fil des pages tant c’était inimaginable.  Au fur et à mesure qu’on évoluait dans l’histoire, le suspens en faisait de même et augmentait encore plus la tension qui résidait dans le roman depuis le début. J’avais le cœur qui raté des battements, victime qu’il était des tortures de l’auteur qui nous laissait sur des feux ardents tel un masochiste. Je ne peux compter le nombre de fois où j’ai cru que j’allais avoir un total black-out au niveau de mon cerveau. Et ce cruel suspense mêlé à ses innombrables rebondissements et surprises avaient de quoi me donner le vertige.
   Avec tout cela, Rollins ne pouvait que nous servir un dénouement digne de ce nom. Les dernières pages du roman étaient électriques, apocalyptiques, infernales, troublantes, ardentes. J’avais l’impression de me retrouver dans l’œil même du cyclone. J’étais comme compressé par les dernières révélations et les dernières scènes aussi fascinantes que terrifiantes. L’auteur nous a laissé sur une fin qui nous achève en même temps que l’histoire. Épique, extraordinaire, horrifiant, époustouflant, renversant, bouleversant et plein d’émotions, ce final me conforte à l’idée que c’est le meilleur tome de la saga mais j’appréhende le prochain que je lirai qui risque encore une fois de détrôner celui-ci. Tout cela pour dire qu’encore une fois Rollins m’a offert une histoire pleine de potentiel qu’il a su mener à bien du début à la fin, nous offrant les moments les plus excitant et orgasmiques qui soient ! Vivement le prochain tome de cette série !

BIRD BOX







                             Auteur: Josh Malerman
                          Editeur: Le Livre de Poche
    Genre: Thriller, Suspens, Frisson, Fantastique
                                   Note: 4/5






La plupart des gens n'ont pas voulu y croire, les incidents se passaient loin, sans témoins…
Depuis qu'ils sont nés, les enfants de Malorie n'ont jamais vu le ciel. Elle les a élevés seule, à l'abri du danger, sans nom, qui s'est abattu sur le monde. On dit qu'un coup d'œil suffit pour perdre la raison, être pris d'une pulsion meurtrière et retourner sa violence contre soi. Elle sait que bientôt les murs de la maison ne pourront plus protéger ses petits. Alors, les yeux bandés, tous trois vont affronter l'extérieur, et entamer un voyage terrifiant sur le fleuve, tentative désespérée pour rejoindre une colonie de rescapés. Arriveront-ils à bon port, guidés seulement par l’ouïe et l’instinct?

                                                                              Avis


   Bird Box, ou le thriller à l'immense potentiel qui m'a presque fait tomber dans les eaux bouillantes d'un coup de cœur. Après l’avoir acheté juste deux secondes après avoir lu le résumé (pour vous dire à quel point ce dernier m’a donné envie de dévorer ce thriller qui promettait des moments d’angoisse et de frisson) je n’ai pas mis très longtemps pour me plonger dans les pages sombres de Bird Box. Bird Box ou encore le Thriller Box parce que ce roman avait comme enfermé en son sein toute l’essence de ce qu’on appelle thriller. Je dois avouer que durant ma lecture j’avais un peu hué les premiers chapitres du roman qui, bien que plein de suspens et d’intrigue, semblaient peu sombres pour moi. Je pense que je mettais un peu trop les charrues avant les bœufs tant j’étais pressé d’entrer directement au cœur de l’histoire. Cependant ce ne fut que lorsque j’eusse terminé le roman que je compris que ces premiers chapitres n’étaient qu’un terrain glissant que l’auteur a mis sur notre chemin pour nous plonger dans une boîte sombre, pleine de frissons, d’angoisse, de paranoïa et de peur perpétuels.
   Bird Box a été, en effet, un capharnaüm de suspens, de retournements de situation, d’épouvante et de bouleversements émotionnels qui nous font rater des battements de cœur. Durant toute ma lecture, j’avais comme l’impression d’être, non pas un lecteur, mais chacun des personnages du roman tant je ressentais leur peur, leurs inquiétudes, leur propre paranoïa, leur ignorance face à ce nouveau monde qui les emprisonne tels des oiseaux dans une cage. Après avoir fini ce livre, j’en avais encore les frissons qui m’électrocutaient le corps et les battements de cœur qui refusaient de revenir à la norme. Bird Box aura été sans aucun doute l’un des thrillers les plus bouleversants que j’aurai à lire dans ma vie.
   En commençant le livre, j’ai été accompagné par les nombreux avis qui en ont fait l’éloge et ce fut sans surprise que j’eus beaucoup d’attente par rapport à ce thriller. Et comme dit plus haut, durant les premiers chapitres, j’ai commencé à me demander pourquoi tous ces avis positifs. Non pas parce que je m’ennuyais, loin de là, mais malgré le suspense et l’intrigue présents, je trouvais qu’il ne se passait pas grand-chose durant ces premières pages. J’étais constamment à l’affut de quelque chose qui viendrait bouleverser le cours de l’histoire et accélérer un peu les choses. Je dois quand même avouer que dès les premières pages, l’auteur a brillamment mis en place une atmosphère chargée de tension, d’un souffle apocalyptique ; à travers les mots j’aurais presque juré pouvoir entendre le silence qui s’était abattu sur le monde. Le début m’avait déjà plongé dans l’ambiance dantesque, angoissante et menaçante du livre.
   Cependant je ne pouvais m’empêcher de noter que les choses se tassaient un peu durant les premiers pas de l’histoire. L’auteur s’évertuait plus à nous étaler un perpétuel retour dans le passé de notre personnage, Malorie, de telle sorte que je me demandais là où il voulait en venir. Car plus je tournais les pages, plus il me venait à l’esprit que si cela continuait comme ça il n’y aurait plus rien à raconter avant le terme de l’histoire. Mais ce ne fut que lorsque j’arrivais aux environs des deux cent pages que je sus que tout cela n’était qu’un leurre pour mieux nous plonger de la façon la moins tendre qui soit dans ce qui nous attendait pour le reste du roman.
   En effet, ce fut à partir de là que ce thriller s’est mué en boîte de pandore et a déversé tout ce qu’il contenait comme action, rebondissements à vous stagner le cœur, des scènes si pleines de tension, d’angoisse que les battements de ce dernier résonnaient au niveau de mes oreilles. A ce  stade j’avais en permanence peur que mon cœur lâche d’une seconde à l’autre. Avec la façon dont l’auteur nous noyait sans relâche dans une mer d’appréhension et d’inquiétude, j’avais l’impression que mon système nerveux se faisait horriblement compresser. Etre sur des braises ardentes est la description la plus parfaite pour décrire ce que je subissais à cause de ce livre. Depuis le début je me plaignais du fait que le livre était un peu trop soft pour un qui était censé me donner des sueurs froides. Et arrivé à la moitié, l’auteur m’a renvoyé ma critique en pleine figure.
   De la moitié du livre jusqu’à la toute dernière page, c’était une interminable suite de scènes à vous glacer le sang. Je n’ai jamais lu un livre qui m’a parfois donné envie de le fermer et d’encaisser la kyrielle de choc que je recevais avant celui-là. J’avais la désagréable impression que j’étais moi-même un des personnages du livre, obligé de se voiler les yeux et inconscient de ce qui l’entoure. Je nourrissais la même peur de chacun de nos protagonistes et mon cœur sursautait à chaque fois qu’ils faisaient face au danger invisible de leur monde. L’auteur, sans même nous décrire ces « monstres » qui rendaient dingues les humains qui les voyaient, est arrivé à faire projeter dans mon esprit toute sorte d’images angoissantes qui n’ont fait qu’accroître la peur qui m’acculait déjà de toute part. La sensation que lorsque je relèverais les yeux j’aurai en face de moi ces créatures dans le livre me tenait tout le long de ma lecture. Josh Malerman sait parfaitement comment inoculer la paranoïa de ses personnages dans ses lecteurs. Je ne saurais compter le nombre de fois où mon cœur a raté des battements tant certaines scènes étaient intenses et cruellement flippantes. Malerman n’avait pas, durant tout le reste du livre, lésiné sur les moyens pour servir à son lecteur des moments pleins de frisson et de peur bleue.
   Un thriller des plus réussis, un de ceux que je ne pourrais oublier ! Avec son premier roman, Josh Malerman a réussi haut la main à piéger son lecteur dans une bulle pleine de terreur, de frisson et d’angoisse, même deux semaines après que ce dernier ait refermé ce livre. Un roman qui devrait se retrouvait sur votre étagère thriller sans aucun doute ! 
   

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