PAPER TOWNS
00:28:00
Auteur: John Green
Editions: Speak
Genre: Young Adult, Fiction
Résumé:
Quentin Jacobsen a passé toute sa vie à aimer secrètement la magnifiquement aventureuse Margo Roth Spiegelman. Aussi, lorsqu'elle apparaît dans sa chambre et atterrit dans sa vie- habillée comme une ninja et lui demandant de l'aide pour une ingénieuse opération de vengeance- il ne peut que la suivre. Après que leur longue nuit s'achève et qu'un nouveau jour se présente, Q arrive à l'école pour découvrir que Margo, qui reste toujours une énigme, est maintenant devenue un mystère. Mais Q apprend bientôt qu'il y a des indices laissés exprès pour lui. A travers un voyage pour retrouver Margo, plus Q se rapproche, moins il voit la fille qu'il croyait connaître.
Avis
Une éternité. Cela fait une éternité que j'avais envie de me plonger dans ce roman de John Green; depuis que j'ai lu Nos étoiles contraires pour être plus exact. J'avais une envie aiguë de découvrir les autres écrits de Green parce que franchement, entre nous, je trouve que cet auteur a une plume juste extraordinaire. C'est ainsi que je me suis lancé dans la découverte de ses autres œuvres avec l'histoire de Paper Towns. Malheureusement, et malgré la plume de John Green, ce roman n'a vraiment pas su conquérir cet organe qui pompe mon sang, communément appelé un "cœur". Paper Towns a été, en effet, une très grosse déception. Avec tous les avis mitigés que j'ai lus, je savais que ce serait en quelque sorte une de ces lectures qui soit ça casse soit ça passe. Le problème c'est que ça n'a pas juste cassé pour moi, ça s'est juste brisé en mille morceaux de verres qui m'ont tranché la chair en laissant comme séquelles deux infections bien distinctes: déception et frustration (non, je n'exagère pas du tout, j'ai juste tendance à un peu verser dans le mélo). J'accrochais beaucoup au début du livre mais quelques chapitres plus tard, ce fut le chaos total. L'intrigue et le suspens commençaient à faner pour faire place à l'ennui et aux longueurs qui fleurissaient peu à peu. Un roman qui me faisait porter beaucoup d'espoir mais qui l'a réduit en miettes au fur et à mesure de ma lecture.
Comme je viens de le dire, c'est avec le cœur plein d'espoir que j'ai ouvert le livre et posé mes yeux sur les premiers mots d'une histoire qui allait me démolir à la fin (et pas de la façon dont je l'aurais voulu). Je fus très captivé par les premières pages. Elles étaient entraînantes, pleines d'humour et très rythmées avec beaucoup d'action. Ce fut très facile de s'immerger dans le livre dès les premiers chapitres. L'histoire débute avec nos deux protagonistes, Quentin et Margo, qui suivent un plan ingénieux de vengeance concocté par cette dernière pour abattre son courroux sur toutes les personnes qui l'ont déçue. Ainsi commence une longue et trépidante nuit. Les chapitres concernant cette nuit, c'est-à-dire ceux qui constituent la première partie du livre, sont ceux qui m'ont fait accrocher à ce dernier. J'étais complètement accaparé par ces chapitres qui me faisaient vibrer d'excitation. C'était juste fun et complètement rafraîchissant de suivre nos deux héros à travers leur interminable nuit. Et après que celle-ci se fut achevée et que Margo eusse disparue, laissant derrière elle des indices pour Quentin, le suspens et l'intrigue sont devenus encore plus aiguisés. A ce stade j'étais assez convaincu que j'allais beaucoup aimer le livre (savourez mon sixième sens défectueux).
Cependant, il ne m'a fallu que terminer la première partie du livre (divisé en trois parties) pour que tout parte en couil... (en l'air). Commencer le deuxième chapitre, en effet, a été le début de ma frustration et la fin de tout l'espoir que m'avait procuré les premiers chapitres. C'était comme si tous les mots du livre s'étaient ligués contre moi pour m'éjecter de ce dernier. A partir du cinquième chapitre de la deuxième partie, j'avais complètement décroché de l'histoire qui commençait à souffrir d'une multitude de longueurs et de détails inutiles. La félicité qui m'habitait dans les premières pages a été substituée par une frustration qui, malheureusement, ne me quitta pas durant tout le reste de ma lecture. Au début j'étais vraiment intrigué part toute cette histoire d'indices laissés par Margo mais à la longue ça a juste commencé à m'ennuyer et à me frustrer. La raison? Franchement je ne saurais vous dire. Peut-être est-ce parce que ça prenait une tortueuse voie semée d’embûches qui portent le nom de longueurs; parce que franchement à un certain moment le livre en était maculé comme des tâches de sang (ouhhhh la métaphore! Je vous défie de faire mieux!).
Tout ces "oh un autre indice", "oh il mène par là", "oh encore un autre" ont fini par m'agacer à la fin. On avançait certes mais de façon assez décevante pour moi. Il n'y avait plus vraiment d'intrigue digne de ce nom et même si le suspens était bien bâti, il n'a pas eu beaucoup d'effet sur moi. C'était comme si tout m'était devenu insensible dans ce livre. Franchement j'avais trouvé l'idée de base carrément originale mais au cœur de ma lecture tout est devenu bien fade pour moi. J'aurais pensé que la troisième partie du livre, avec la fin, allait compenser la quasi-moitié du livre, mais vous savez moi et l'espoir...
Venons en à présent au dénouement du livre. Ok laissez moi juste quelques secondes (entrain de faire un exercice de respiration)... NON MAIS C'EST QUOI CETTE FIN? Je sais qu'il y en a qui ont aimé mais moi ça m'a juste donné envie de me crever les yeux (ce qui serait bien dommage). Franchement c'était bien cruel. J'ai navigué et combattu des vagues déchaînées d'ennui et de longueurs juste pour être englouti par cette énorme marée de déception et frustration. Parce que déçu et frustré je l'étais! J'étais complètement abasourdi par cette fin qui m'a juste transformé en un réceptacle de colère. Et cette colère a pour source (enfin, en partie) la magnifiquement égoïste Margo. Franchement, j'avais une envie irrésistible de lui enfoncer son carnet de notes quelque part. C'était juste irritant de lire toutes ces pages pour arriver à une fin si désopilante. J'étais juste au bord des larmes tant j'étais à un stade d'énervement qui pouvait me conduire à la folie. Soupirs! Paper Towns n'est et ne sera surement pas le meilleur Green que je lirai.
On conclut cette chronique avec la seule chose positive de ce roman: nos protagonistes. Franchement ils étaient juste hauts en couleur. Ils étaient ma lumière dans toute cette noirceur de déception. Je me suis terriblement attaché à chacun d'entre eux, ce qui franchement ne fut guère difficile. Ils sont juste pleins de vie, attachant et terriblement inoubliables. J'ai passé de ces moments de fous rires et de délires que mon ventre appelait à la miséricorde. Quentin, Radar, Ben et Lacey m'ont juste octroyé des moments de pur bonheur lorsque les choses étaient des plus sombres dans ce livre. Je crois que sans eux, ma lecture aurait été encore beaucoup plus décevante. Il faut avouer que John Green sait bien s'y prendre pour offrir des personnages hyper attachants à ses lecteurs. Des personnages qui m'ont sans aucun doute marqué, ce que je ne peux affirmer pour l'histoire en elle-même.
2/5
Avis
Une éternité. Cela fait une éternité que j'avais envie de me plonger dans ce roman de John Green; depuis que j'ai lu Nos étoiles contraires pour être plus exact. J'avais une envie aiguë de découvrir les autres écrits de Green parce que franchement, entre nous, je trouve que cet auteur a une plume juste extraordinaire. C'est ainsi que je me suis lancé dans la découverte de ses autres œuvres avec l'histoire de Paper Towns. Malheureusement, et malgré la plume de John Green, ce roman n'a vraiment pas su conquérir cet organe qui pompe mon sang, communément appelé un "cœur". Paper Towns a été, en effet, une très grosse déception. Avec tous les avis mitigés que j'ai lus, je savais que ce serait en quelque sorte une de ces lectures qui soit ça casse soit ça passe. Le problème c'est que ça n'a pas juste cassé pour moi, ça s'est juste brisé en mille morceaux de verres qui m'ont tranché la chair en laissant comme séquelles deux infections bien distinctes: déception et frustration (non, je n'exagère pas du tout, j'ai juste tendance à un peu verser dans le mélo). J'accrochais beaucoup au début du livre mais quelques chapitres plus tard, ce fut le chaos total. L'intrigue et le suspens commençaient à faner pour faire place à l'ennui et aux longueurs qui fleurissaient peu à peu. Un roman qui me faisait porter beaucoup d'espoir mais qui l'a réduit en miettes au fur et à mesure de ma lecture.
Comme je viens de le dire, c'est avec le cœur plein d'espoir que j'ai ouvert le livre et posé mes yeux sur les premiers mots d'une histoire qui allait me démolir à la fin (et pas de la façon dont je l'aurais voulu). Je fus très captivé par les premières pages. Elles étaient entraînantes, pleines d'humour et très rythmées avec beaucoup d'action. Ce fut très facile de s'immerger dans le livre dès les premiers chapitres. L'histoire débute avec nos deux protagonistes, Quentin et Margo, qui suivent un plan ingénieux de vengeance concocté par cette dernière pour abattre son courroux sur toutes les personnes qui l'ont déçue. Ainsi commence une longue et trépidante nuit. Les chapitres concernant cette nuit, c'est-à-dire ceux qui constituent la première partie du livre, sont ceux qui m'ont fait accrocher à ce dernier. J'étais complètement accaparé par ces chapitres qui me faisaient vibrer d'excitation. C'était juste fun et complètement rafraîchissant de suivre nos deux héros à travers leur interminable nuit. Et après que celle-ci se fut achevée et que Margo eusse disparue, laissant derrière elle des indices pour Quentin, le suspens et l'intrigue sont devenus encore plus aiguisés. A ce stade j'étais assez convaincu que j'allais beaucoup aimer le livre (savourez mon sixième sens défectueux).
Cependant, il ne m'a fallu que terminer la première partie du livre (divisé en trois parties) pour que tout parte en couil... (en l'air). Commencer le deuxième chapitre, en effet, a été le début de ma frustration et la fin de tout l'espoir que m'avait procuré les premiers chapitres. C'était comme si tous les mots du livre s'étaient ligués contre moi pour m'éjecter de ce dernier. A partir du cinquième chapitre de la deuxième partie, j'avais complètement décroché de l'histoire qui commençait à souffrir d'une multitude de longueurs et de détails inutiles. La félicité qui m'habitait dans les premières pages a été substituée par une frustration qui, malheureusement, ne me quitta pas durant tout le reste de ma lecture. Au début j'étais vraiment intrigué part toute cette histoire d'indices laissés par Margo mais à la longue ça a juste commencé à m'ennuyer et à me frustrer. La raison? Franchement je ne saurais vous dire. Peut-être est-ce parce que ça prenait une tortueuse voie semée d’embûches qui portent le nom de longueurs; parce que franchement à un certain moment le livre en était maculé comme des tâches de sang (ouhhhh la métaphore! Je vous défie de faire mieux!).
Tout ces "oh un autre indice", "oh il mène par là", "oh encore un autre" ont fini par m'agacer à la fin. On avançait certes mais de façon assez décevante pour moi. Il n'y avait plus vraiment d'intrigue digne de ce nom et même si le suspens était bien bâti, il n'a pas eu beaucoup d'effet sur moi. C'était comme si tout m'était devenu insensible dans ce livre. Franchement j'avais trouvé l'idée de base carrément originale mais au cœur de ma lecture tout est devenu bien fade pour moi. J'aurais pensé que la troisième partie du livre, avec la fin, allait compenser la quasi-moitié du livre, mais vous savez moi et l'espoir...
Venons en à présent au dénouement du livre. Ok laissez moi juste quelques secondes (entrain de faire un exercice de respiration)... NON MAIS C'EST QUOI CETTE FIN? Je sais qu'il y en a qui ont aimé mais moi ça m'a juste donné envie de me crever les yeux (ce qui serait bien dommage). Franchement c'était bien cruel. J'ai navigué et combattu des vagues déchaînées d'ennui et de longueurs juste pour être englouti par cette énorme marée de déception et frustration. Parce que déçu et frustré je l'étais! J'étais complètement abasourdi par cette fin qui m'a juste transformé en un réceptacle de colère. Et cette colère a pour source (enfin, en partie) la magnifiquement égoïste Margo. Franchement, j'avais une envie irrésistible de lui enfoncer son carnet de notes quelque part. C'était juste irritant de lire toutes ces pages pour arriver à une fin si désopilante. J'étais juste au bord des larmes tant j'étais à un stade d'énervement qui pouvait me conduire à la folie. Soupirs! Paper Towns n'est et ne sera surement pas le meilleur Green que je lirai.
On conclut cette chronique avec la seule chose positive de ce roman: nos protagonistes. Franchement ils étaient juste hauts en couleur. Ils étaient ma lumière dans toute cette noirceur de déception. Je me suis terriblement attaché à chacun d'entre eux, ce qui franchement ne fut guère difficile. Ils sont juste pleins de vie, attachant et terriblement inoubliables. J'ai passé de ces moments de fous rires et de délires que mon ventre appelait à la miséricorde. Quentin, Radar, Ben et Lacey m'ont juste octroyé des moments de pur bonheur lorsque les choses étaient des plus sombres dans ce livre. Je crois que sans eux, ma lecture aurait été encore beaucoup plus décevante. Il faut avouer que John Green sait bien s'y prendre pour offrir des personnages hyper attachants à ses lecteurs. Des personnages qui m'ont sans aucun doute marqué, ce que je ne peux affirmer pour l'histoire en elle-même.
2/5
1 commentaires
2/5? ARFFFF, j'ai adoré ce roman!!!! XD Mais tu as raison, c'est une histoire assez particulière et très frustrante et du coup ça passe (très bien) ou ça casse (totalement). Désolée que ce ne soit pas passé pour toi!!
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