Kaleb

11:23:00


                           Auteure: Myra Eljundir
                           Collection: Collection R

                                      Résumé

   À 19 ans, Kaleb Helgusson se découvre empathe : il se connecte à vos émotions pour vous manipuler. Il vous connaît mieux que vous-mêmes. Et cela le rend irrésistible. Terriblement dangereux. Parce qu'on ne peut s'empêcher de l'aimer. À la folie. À la mort.
Sachez que ce qu'il vous fera, il n'en sera pas désolé. Ce don qu'il tient d'une lignée islandaise millénaire le grise. Même traqué comme une bête, il en veut toujours plus. Jusqu'au jour ou sa propre puissance le dépasse et ou tout bascule... Mais que peut-on contre le volcan qui vient de se réveiller?






               Avis
    
   Ce premier tome de Kaleb, dont j'attendais vraiment beaucoup, est une grosse, grosse déception. Je ne m'attendais vraiment pas à ressortir aussi déçu et irrité de ce livre. L'idée est sans aucun doute très originale mais comme beaucoup d'auteurs, Myra Eljundir n'a vraiment pas su la développer pour réussir à en faire quelque chose d'assez captivant pour moi. Il manquait beaucoup de choses à ce livre : un grain de suspens, une pincée d'actions, surtout ces deux aspects. Le livre s'étirait un peu sur les longueurs, beaucoup de mots pour ne rien dire. Quant aux personnages, je ne me suis attaché à aucun d'eux ! Aucun ! Ni même Kaleb. Au contraire ce dernier m'horripilait au plus haut point.
   
   C'était très confiant que je commençai le livre. J'avoue que les premières pages étaient assez intrigantes pour moi, avec tout ce mystère autour de Kaleb qui sent qu'il est entrain de se « métamorphoser ». Mais cette intrigue est peu à peu substituée par les longueurs qui débutent vers la première partie du livre. Il y avait en effet trop, trop, de longueurs. Ça n'en finissait pas. L'auteure nous fait suivre les interminables expériences qu'effectue Kaleb pour voir l'étendu de son don. Certes c'est crucial dans l'histoire mais on n'a vraiment pas envie de revenir là-dessus à chaque fois. En effet, il y avait assez souvent des répétitions, ce qui a sans aucun doute amené toutes ces longueurs. Je me demandais assez souvent quand on passera à autre chose tellement ce mystère autour du don de notre protagoniste était répétitif.
   
   Si je devais noter le suspens dans ce premier opus, je mettrai sûrement un beau zéro. Il manquait atrocement de suspens, autant il manque d'eau dans le désert du Sarah. Les nombreuses révélations qu'il y a eu dans le livre n'avait rien d'excitant ou de surprenant. Depuis le début ou vers la moitié du livre, j'avais tout deviné, vraiment tout. C'était aussi évident que j'ai un nez au milieu de la figure. Il n'y avait absolument rien qui m'est surpris, à part peut être la fin du livre. Mais pour le reste c'était juste très décevant d'arriver à deviner certaines choses avant même que les événements s'enclenchent.
   
   Ce fût de même pour l'action. Elle était quasi-inexistante durant toute ma lecture. Pour moi ce premier opus a été juste des mots et phrases que l'auteur nous balançait pour nous présenter l'univers de la saga. Durant tout le livre, seule une scène a apporté le peu d'action qu'il y avait dans ce premier tome et malheureusement, c'était vers les cinquante dernières pages. En effet, pas de quoi faire de ce livre quelque chose de vraiment excitant et d'époustouflant !
   
   La seule chose qui m'a plu dans le livre, c'est ce côté sombre qu'a instauré l'auteure. Sérieux il y avait des parties dans le livre qui étaient trop flippants et traumatisants. A certains passages, je me demandais vraiment si c'était un livre jeunesse tellement les scènes étaient atroces et bouleversantes. L'auteure, de ce côté, a vraiment fait un coup de maître. Je suis officiellement partie pour être traumatisé pendant une semaine.  
   
   Concernant nos protagonistes, comme dit plus haut, je n'ai vraiment pas eu la chance de m'attacher à eux. Kaleb, lui, dès les premières pages il m'énervait déjà. Je le trouvais trop hautain et il avait beaucoup trop de sauts d'humeur. Il ne pouvait s'empêcher d'être blanc aujourd'hui et demain virer complètement au rouge sang. Quant à son père, Franck, pour moi il est naïf et trop faible, sans autorité. Il laissait passer beaucoup trop de choses à son fils. Heureusement qu'il s'est ressaisit vers la fin mais trop tard quand même.
   
   Je lirai probablement la suite, mais cela juste par curiosité. La fin de cet opus m'a vraiment intrigué et on se pose beaucoup de questions. J'espère que le deuxième tome sera meilleur que celui-ci.                                                                                                                                                                                                                                               2/5

                                                                      Extrait 

   Il contourne le corps de la folle et quitte la ruelle, en silence. Kaleb Helgusson est mort à lui-même, ce soir. Il n'a plus d'attaches, plus d'amour, et aucun remords. En passant devant l'affiche du concert des Hell Brothers, il se dit que oui, l'enfer il connaît: il vient d'y faire une incursion et il a aimé. Tout cela vaut bien un "l" de plus à son nom. Kaleb Hellgusson. Il l'écrira comme ça, désormais. Ce soir, il fête sa renaissance. Son baptême de l'enfer.      

You Might Also Like

0 commentaires

Like us on Facebook

Flickr Images